Benoît Costil : « Dugarry, Zidane, ces noms m’ont fait signer à Bordeaux »

Benoît Costil s’est épanché sur la notion de confort qui plane autour des Girondins de Bordeaux.

« La comparaison (la ville de Bordeaux surnommée la belle endormie) de l’extérieur, je peux la comprendre. De l’intérieur, non. A titre personnel, je ne me suis jamais mis dans un confort ici. Je n’ai jamais vécu une saison confortable, dans le sens où on pouvait se permettre d’être dans un certain confort. Je peux citer un mec comme Laurent Koscielny qui a fait une carrière fantastique à Arsenal, il est venu à Bordeaux et je ne l’ai jamais senti dans le confort. Il est vraiment investi. Dans un groupe de 25-30 joueurs, il y a des personnalités différentes, des modes de fonctionnement différents et donc certains peuvent se mettre plus ou moins dans un confort. En tous cas, je dirai que ça n’a jamais été vraiment le problème. Peut-être qu’à un moment donné on manquait de qualité dans notre équipe. Le club manquait de stabilité. On peut parler de plein de choses, mais pas de confort. Un manque de caractère ? Peut-être, mais ça n’est pas pareil. »

« Dire que pour un jeune, c’est la même chose de signer à Brest ou à Lorient, avec tout le respect pour ces clubs, qu’à Bordeaux, c’est faux. Les Girondins représentent quelque chose d’important dans le paysage du football français. Le scapulaire, les Girondins, ça parle à tout le monde, même en Europe. Quand j’ai signé à Bordeaux à l’époque, c’est parce qu’il y a eu du Christophe Dugarry, du Zinédine Zidane, la génération de 2009, Rio Mavuba, etc. C’est un club qui est chargé d’histoire et on signe pour ça. J’ose espérer que pour tout le monde ce soit toujours le cas même si les années sont plus compliquées. […] Si les plus jeunes s’en rendent compte. C’est une bonne question. Je ne sais pas s’ils prennent conscience de l’importance qu’à Bordeaux, même si le club vit des année plus difficiles. »

Retranscription de l’émission Rothen s’enflamme (15/10) faite par nos soins