Billetterie, supporter IDS par le club, DNCG : Frédéric Longuépée répond
Hier soir, dans ‘Breaking Foot‘, sur RMC, pendant un peu moins d’une heure et sur un maximum de sujets, le président des Girondins de Bordeaux, Frédéric Longuépée, a répondu à Mohamed Bouhafsi et aussi à des suporters du FCGB : tensions avec les supporters, stratégie du FCGB, implication de l’actionnaire, gestions des mercatos et volonté du club d’exploiter le stade ‘Matmut Atlantique’ ont été au programme.
Par ailleurs, FL a aussi eu des questions plus directes. Retranscriptions.
« La billetterie ? Pour mémoire, lors de la saison 2018-19, le prix moyen d’une place était d’environ 30€ ; tous matches confondus ; quand cette saison il est de l’ordre de 25-26€. Nous n’avons donc pas augmenté le prix des places et nous voulons donc être dans une démarche, bien sûr, pour rassembler le plus grand nombre de Bordelais au stade, pour créer une ferveur et galvaniser l’équipe. Nous voulons qu’un maximum de Bordelais se rendent au stade. C’est important pour nous, car l’équipe a besoin du soutien de son public, et en particulier des Ultramarines. Il faut que ce soit clair.
L’affaire du supporter interdit de stade par le club ? Dans un stade, comme dans la société, il y a des règles. Les fumigènes, ils sont interdits, en craquer est répréhensible et ce n’est pas le club qui décide de prendre des sanctions contre tel ou tel individu, car les règles et leur application s’imposent à nous tous, sans qu’on les crée. Je comprends que ça puisse interpeller, car les règles n’ont peut-être pas été appliquées avant, mais je peux vous dire que, pour lire les comptes-rendus de la Ligue de Football Professionnel sur les sanctions prises par les clubs contre les supporters ayant enfreint les règles, il y a des décisions bien plus sévères que celles que nous avons prises. Encore une fois, et je rétablis là la vérité, nous n’agissons pas différemment de la majorité des clubs. On souhaite juste faire respecter les règles. Quand un fumigène est craqué dans un stade, le club est sanctionné et quand la personne l’ayant craqué est identifiée, des sanctions sont aussi appliquées. C’est pareil pour tous les clubs. Voilà tout. Les règles de bonne conduite dans un stade ne sont pas très éloignées des règles de bonne conduite dans la société en général.
La DNCG ? Un club de foot ça passe d’abord par le terrain, donc la constitution de staffs compétents et d’équipes performantes, mais c’est aussi une situation financière dont on hérite et on ne peut pas ne pas en tenir compte. Ce n’est pas l’un ou l’autre, mais l’un et l’autre. Et, comme les autres, nous avons des comptes à rendre, ce qui est légitime, à la Direction Nationale du Contrôle de Gestion. Alors, nous réfléchissons à la meilleure manière de développer le club en respectant ces objectifs européens, que nous avons toujours en tête et qui nous guident au quotidien, mais en étant aussi conscient de toute la dimension économique. Je demande du temps, même si je comprends l’impatience, car dans ce monde il y a peu de patience… Développer le club en le reconstruisant, en ayant tous les paramètres en tête, c’est là un projet passionnant, et sur lequel on est tous fortement mobilisés, au quotidien. Et c’est un challenge très motivant, pour moi et pour toutes nos équipes, notre actionnaire, nos collaborateurs. (…) Le montant de notre déficit ? Je ne vais pas vous confirmer ce type d’information, car nos équipes sont à la tâche. On fait en sorte, comme on s’y est engagé devant la DNCG – par éthique personnelle et par respect des personnes qui font leur job du mieux possible -, de démontrer une situation financière qui soit la plus saine possible. On essaye de ne pas dépenser plus qu’on ne gagne, et il faut qu’à la fin on arrive à créer un modèle qui soit auto-suffisant. »
Retranscriptions faites par nos soins