Blanc et Camara commentent la victoire

Le site du FCGB et celui du Parisien, diffusent les réactions de Laurent Blanc et de Zoumana Camara après Paris S-G – Bordeaux (2-1) en Coupe de France. L’entraîneur du PSG et le défenseur exclu en fin de rencontre retiennent plus le succès que la manière :

Blanc : « L’essentiel est de se qualifier. Nous avons fait une bonne première période avant d’être plombés par notre entame de la seconde. Il y a eu deux périodes distinctes, à croire que l’on n’arrive pas à réaliser un match entier de haut niveau. Pour le moment, ça passe, mais il faudra vite régler cela, car ça ne marchera pas contre les grosses équipes. On se prend un but au bout d’une minute en deuxième période, et ça nous a mis dans l’embarras pour toute la fin de match. Le plus facile c’est de bien entamer son match, nous l’avons fait en première période mais pas en seconde, ce n’est pas la première fois que cela nous arrive. Nous allons avoir un calendrier chargé jusqu’à la fin de saison, il ne va pas falloir lâcher. »

Camara : « L’équipe a été généreuse, mais c’est dommage, on s’est mis en difficulté tout seuls en encaissant un but au tout début de la seconde période. On a remis les Bordelais dans le match, ça a changé un peu la donne et on a un peu douté. On a des joueurs techniques pour casser le rythme des rencontres et c’est ce que l’on a fait ce soir par moment. On peut accélérer si on le souhaite ou contrôler. Ça ne plaît pas forcément au public, mais ça nous permet d’avoir la maîtrise. Plus il y a de succès, plus le groupe vit bien. On est sur la bonne voie. On est les premiers à vouloir bien jouer. On sait que notre jeu est moins fluide que la saison passée. L’an dernier, on trouvait parfois que c’était presque trop facile. Désormais on se rend compte de la difficulté à reproduire ce genre de prestations. On n’est pas faciles à battre, même s’il y a un vrai sentiment d’inachevé dans nos performances. (…) Mon expulsion est un peu sévère… Après c’est vrai que je ne dois peut-être pas sortir sur cette action. Autant sur le premier avertissement que je reçois, c’est normal que j’intervienne pour couper l’offensive bordelaise, la deuxième fois c’est moins évident. »