Bruno Fievet : « Le ticket d’entrée est à 260 millions pour tenter quelque chose ! »

Au cours de l’émission GirondinsideTV, Bruno Fievet a expliqué de nouveau en détail son projet et les offres qu’il a déposées sur le bureau de King Street

« Afin de recontextualiser, on a fait une première approche en février 2020 qui n’a pas eu de suite, sans réponse de la part de King Street. Je trouvais que le timing était bon pour eux car ils venaient d’hériter d’un club qu’ils ne voulaient pas. On s’est renseigné et on a travaillé sur une offre pouvant les toucher. En septembre, on a fait une offre conséquente d’à peu près 70 millions d’euros, prix auquel nous étions prêts à s’engager. Il faut savoir qu’à cette époque là, les droits télés n’étaient pas le château de cartes qui s’est effondré ensuite. Les stades n’étaient pas encore trop fermés, le club valait encore ce prix là. Aujourd’hui, il ne vaut clairement plus ça, d’où ce déficit qui ne cesse d’augmenter et qui sera encore présent l’année prochaine. Il faut souligner le fait que le propriétaire remette la main à la poche pour sauver financièrement ce club, cela reste malgré tout une lente agonie. On a fait une offre cohérente dans un contexte encore favorable.« 

« Aujourd’hui, nous sommes obligés de se dire qu’on ne peut pas racheter les Girondins. King Street en veut au minimum 100 millions, il y a 80 millions de déficit, 56 millions de dettes Fortress qui devront être remboursés en octobre 2022, ça fait déjà 236 millions et vous n’avez absolument pas réorganisé le club. Dans l’état dans lequel il est, il y a de nombreuses restructurations à faire, de joueurs et d’administration à faire partir et puis il faut acheter des nouveaux joueurs à acheter. Il faut au minimum 30-40 millions pour acheter quelques joueurs qui ont de la valeur. »

« Aujourd’hui, le ticket d’entrée est à 260 millions pour tenter de faire quelque chose, je ne les ai pas. D’abord moi, Bruno Fievet je ne les ai pas car je ne suis pas un prince qatari ou un fonds d’investissement américain. Mais les investisseurs que je représente ne sont pas prêts à mettre 260 millions sur la table pour acheter les Girondins de Bordeaux et personne n’est prêt à le faire. »

Retranscription faite par nos soins