Camel Meriem présente sa ‘triple reconversion’, après le football
Sochalien, Bordelais, Marseillais (un an en prêt du FCGB), Monégasque ou encore Niçois et même Arlo-Avignonais durant sa carrière, Camel Meriem, ex milieu offensif international français (3 capes en A) qui a gagné la Coupe de la Ligue 2002 avec les Marine et Blanc, donne de ses nouvelles à La Provence.
Champion du monde 2018 et vice-champion d’Europe 2019 de… footgolf – où son ambidextre lui sert beaucoup pour être performant -, l’ex N°10 aquitain qui a dépassé la quarantaine d’années est aussi un joueur de poker reconnu, ayant gagné plusieurs centaines de milliers d’euros en tournois depuis 2011. « Il peut y avoir quelques similitudes avec le foot, même si ce n’est pas totalement comparable. Il y a des montées d’adrénaline, plus on avance dans les tournois plus on se prend au jeu. Il faut être armé de patience et ne pas oublier qu’il y a toujours une part de chance » analyse ainsi le concerné, dont le regret en tant que footballeur est de ne pas avoir joué plus longtemps à l’OM, où il a vécu ses meilleurs moments.
Finalement, dans l’après-carrière de Camel Meriem, l’activité la plus ‘ordinaire’ est celle de chef d’entreprise, qu’il explique de cette manière : « Quand on est joueur pro, on ne se préoccupe que du terrain, on a toujours des gens qui s’occupent de tout pour nous. En possédant une entreprise (un complexe de foot en salle dans le Doubs, département de ses origines), on touche à tout, c’est intéressant à vivre. Le fait d’avoir été pro facilite la venue des clients, qui sont heureux d’échanger, de parler du foot d’aujourd’hui ou d’hier ».
Sur le terrain comme en dehors, par la suite, Meriem sait être déroutant.