Camel Meriem : « Une fierté de jouer avec le N°10 en équipe de France »
Le site Ultimo Diez a publié un entretien avec Camel Meriem, ancien milieu offensif international français (3 capes en A) de Sochaux, puis de Bordeaux, de Marseille, de Monaco ou encore de Nice.
Il y retrace sa carrière en longueur, parlant de son jeu et de son ambidextrie, lui qui était un ’10’ à l’ancienne ; mais aussi de son vécu en France et à l’étranger (Grèce, Chypre). S’il a connu une reconversion dans… le poker, Meriem ne bluffe sans doute pas dans cette interview et parle sans tabou !
Extraits :
« C’est vrai qu’il y a de moins en moins de systèmes et d’entraîneurs qui jouent avec des vrais N°10. Je ne sais pas si c’est dû au fait que dans les centres de formation on joue dans des systèmes de jeu bien définis, avec de moins en moins de n°10. Mais c’est dommage. (…) Chaque époque est différente et ce n’est pas comparable. (…) C’est une fierté d’avoir pu jouer un jour avec le N°10 en équipe de France. Je ne me suis pas dit « Je vais remplacer Zidane ». C’était un numéro que j’aimais bien et c’était le poste où je jouais. Je ne me suis pas mis de pression particulière. J’avais fait une bonne rentrée, j’avais joué 25 minutes et ça s’était bien passé (NDLR, lors de son premier match avec l’équipe de France A, contre la Pologne). Sans pression.
(…) Les médias, ça fait partie du jeu. Je n’étais pas le premier, je ne suis pas le dernier. Les comparaisons, c’est leur rôle. J’essayais de ne pas y prêter attention. Peut-être que les attentes autour de moi étaient plus élevées par rapport à cette comparaison. Après, j’avais quitté un club familial, Sochaux, où j’avais mes repères, ma famille, donc il faut du temps pour s’adapter à une nouvelle vie et à un nouvel entourage, à Bordeaux. J’ai mis un peu de temps, et puis je me suis fait prêter à Marseille. Ça, ça m’a permis de m’aguerrir beaucoup plus, et je suis revenu à Bordeaux bien mieux. »