Caroline Thiebaut : « Mon job, c’est de faire perdurer leur notoriété »
Le magazine ‘Quidam’ consacre un portrait à Caroline Thiebaut, ayant la triple casquette d’agent, attachée de presse et manager pour des personnalités du monde sportif et médiatique*. Et si on vous parle d’elle, c’est car elle gère notamment les intérêts d’anciens joueurs bordelais reconvertis dans les médias (Ludovic Obraniak et Benoît Trémoulinas), mais aussi ceux… des nouveaux dirigeants du FCGB. En effet, pour parler à Joe DaGrosa et/ou à Hugo Varela, les patrons du club via le fonds d’investissement GACP, il faut d’abord passer par elle.
Âgée de 37 ans et originaire d’Agen, celle qui a fondé son agence il y a (seulement) deux ans et a réussi grâce à sa personnalité à acquérir un sacré réseau, présente son activité et sa manière de collaborer avec celles et ceux qui font appel à ses services :
« Je n’ai pas vocation à gérer la carrière d’un sportif ou bien d’un artiste. Quand Ludovic Obraniak m’a contactée, par exemple, je ne savais même pas où il jouait. En revanche, l’accompagner pour qu’il devienne consultant dans les médias, ça c’est dans mes cordes. Mon job, c’est de faire perdurer leur notoriété. (…) Ils me surnomment ‘chef’ ou même ‘maman’. Et c’est vrai que je suis un peu leur mère. Ils ont beau avoir connu le succès, ils ont malgré tout besoin d’être réconfortés et même recadrés parfois. (…) Je suis incapable de défendre quelqu’un si je n’ai pas d’affect pour lui ou pour elle. Au-delà de l’aspect financier**, le rapport est d’abord humain. »
Un drôle de mélange entre proximité, réactivité, réseutage et rigueur, mais qui semble marcher à merveille !
* parmi ses clients, Bernard Laporte, Eric Naulleau, Catherin Laborde, Yannick Nyanga et aussi Rolland Courbis, ex entraîneur des Girondins.
** « sur chaque négociation de contrat, je récupère au minimum 10% du deal » explique-t-elle.