Comment peut réagir King Street avec le FCGB suite à la crise sanitaire ?
Vu la situation financière des Girondins, déjà très inquiétante, et les effets (globaux) de la crise sanitaire actuelle du Covid-19 sur l’ensemble de l’économie et donc sur le football, L’Équipe estime que le FCGB est parmi les écuries de Ligue 1 qui vont le plus souffrir (avec Saint-Étienne et Marseille). Le journal se demande même si l’actionnaire du club au scapulaire ; qui devait déjà encore infliger une grosse cure d’austérité aux Girondins pour tenter d’assainir les comptes ; ne va pas… laisser tomber les Marine et Blanc. Vu qu’on imagine très mal KS investir pour relancer la machine en injectant des fonds nouveaux, c’est un scénario catastrophe qui semble de plus en plus plausible.
« Bordeaux : club en grand danger. Les Girondins sortent de deux exercices catastrophiques au niveau comptable, avec près de 47M€ de pertes entre 2018 et 2019. Ce danger se double de la nature de leur actionnaire, King Street, un fonds d’investissement, qui peut être particulièrement secoué actuellement. Ces sociétés sont en train de faire le ménage, surtout pour celles qui sont américaines. Ce qui n’est pas essentiel et rentable peut-être vite balayé actuellement. C’est le cas de Bordeaux, qui perdait 55M, hors mutations, dans son dernier compte de résultat. »
Inquiétant. Très inquiétant…
Mais cela pourrait aussi faciliter un nouveau rachat du club, King Street acceptant plus facilement de vendre le club (pour ne pas dire de s’en débarrasser) plutôt que de conserver cet actif nocif… Ou le compliquer, car la crise touche également, bien entendu, des investisseurs qui auraient éventuellement pu être intéressés.
Partageant le texte de L’Équipe, Florian Brunet, porte-parole des Ultramarines Bordeaux 87, commente ironiquement : « Mais pourquoi s’inquiéter ? On nous a toujours dit que KS était sérieux, là pour longtemps, et qu’ils assumeraient les trous éventuels… On nous aurait pas menti quand même… ».
Le FCGB et ses amoureux ne sont pas sortis de l’auberge.