D. Brudieux : « L’urgent c’est l’assainissement de notre club complètement à la rue à tous les niveaux »
Denis Brudieux, ancien directeur du merchandising des Girondins de Bordeaux, est… favorable au rachat du club par le fonds d’investissement General American Capital Partners. Il le fait savoir via une ‘lettre ouverte’, sur les réseaux sociaux. Celle-ci est adressée à Florian Brunet (porte-parole des Ultramarines, fermement opposés au discours de Joseph Da Grosa) et à Joe DaGrosa lui-même, le boss de GACP.
« Florian, qui est une personne de valeur, confond cependant, selon moi, moyens et objectifs !
Dans un monde capitaliste, mais qu’il dénonce peut-être, la pérennité des actionnariats et des investissements repose uniquement sur la profitabilité des activités. Le temps des mécènes qui investissent à perte est bel et bien bien révolu, et tant mieux pour la pérennité des institutions sportives intégralement dépendantes alors de leurs volontés et caprices…
La pérennité des clubs doit reposer sur leur viabilité économique, et donc sportive : c’est ce que l’UEFA a bien compris avec la tentative du fair-play financier. Rentabilité = performance + pérennité. Il n’y a pas d’autres solutions. L’engagement qatari est un artefact aujourd’hui !
Si le projet de Joe, comme je le pense, est en effet dédié à l’assainissement de ce mammouth malade que représente le club, avec la révolution stratégique qui va avec (je sais de quoi je parle pour l’avoir tant de fois condamné), le club sera alors de nouveau profitable donc désirable pour le grand public, les acteurs économiques et de nouveaux investisseurs.
Step by step Florian, crois-moi : l’urgent c’est l’assainissement de notre club complètement à la rue à tous les niveaux et que personne ne veut aujourd’hui, et l’adoption d’une nouvelle trajectoire vertueuse, ce que va faire à merveille Joe, sans doute, et qui permettra au club de se rapprocher de tes rêves à moyen terme, dans un second temps ! 1/ je sauve et soigne le malade, 2/ je transmets au service de rééducation qui s’occupera de le rendre performant ad integrum !
Joe va sans aucun doute s’occuper de la phase 1/, et peut-être d’une partie de la phase 2. Et si son équipe est un peu rémunérée pour le travail qu’elle a fait, au moment du transfert du malade, tant mieux non ? Quand un malade guérit, crois-moi, il remercie grandement son docteur et chirurgien, quel que soit son salaire !
Bonne chance et bon courage, en tout cas, à tous ceux qui feront partie de l’équipe du médecin. Nous sommes tellement nombreux à apprécier et tant aimer ce malade de plus de 130 ans. »