Daniel Riolo : « Sousa est un bon entraîneur, ça devait finir par tourner »

RMC et ‘L’After Foot‘ ont encore une fois parlé de Bordeaux. Ce sont à nouveau le journaliste Daniel Riolo et l’ex joueur international Jérôme Rothen qui s’y sont, hier, collés.

Pour JR, parmi les actuelles équipes surprises du haut de tableau de notre Ligue 1, Bordeaux (5ème, 12 points après 7 journées) peut être la surprise la plus durable « Pour être dans les 4, comme Sainté l’an dernier ». « Entre Angers, Nantes et puis Bordeaux, ça me semble logique de mettre Bordeaux en avant, car Nantes et Angers ont des effectifs plus limités » complète l’ancien gaucher de Monaco et Paris.

Pour Riolo, « Tant que les grosses équipes comme Lyon ne se rétablissent pas – alors qu’ils le font tous les ans le coup de revenir, donc à moins d’un accident… -, c’est open bar la Ligue 1, comme toujours, avec 3-4 équipes surprises dans le haut en début de saison. Alors on ne va pas faire les étonnés à la 7ème journée. Le vrai problème de ces équipes-là, comme Angers ou Nantes, il vient en deuxième partie de saison. Car au début ils ont pu bénéficier des gros qui dérapent, mais qu’ensuite les gros ils doivent continuer de déraper et qu’eux ne doivent pas commencer à trop à penser business en mettant le frein inconsciemment car il faut voir qui part, qui reste, qui renégocie son contrat. Pour ces clubs, le but c’est pas d’être en haut, mais de valoriser des joueurs en se maintenant bien.

Pour Nice – surtout, vu que maintenant ils ont du blé avec leur rachat – voire Bordeaux, c’est un peu différent. En tout cas, à Bordeaux ; dont je ne sais pas si ça peut leur tomber dessus cette saison d’être les plus opportunistes et de rester là ; je suis content que Paulo Sousa montre à tous ceux qui l’ont enfoncé qu’il est bon. Moi, je maintiens que c’est un bon entraîneur et que ça devait finir par mieux tourner. Après, combien de temps ça peut durer ? On ne sait pas. Car, je le répète, certains mecs dans ces clubs pensent déjà plus business et au mercato à venir qu’au terrain. Donc bon… Restons aussi prudents, car les écarts sont encore légers : 3-4 points, voire 6 avec la tête ; pour le cas de Lyon par exemple, dont on dit qu’ils sont cata. Tout reste très ouvert. »