Denílson : « J’adorerais être ambassadeur des Girondins de Bordeaux »
Bordelais pendant une seule saison, en 2005-06, l’ancienne star brésilienne déchue, Denílson de Oliveira Araujo, a accordé un entretien à LeeroSportNews.
L’ex champion du monde 2002 et joueur le plus cher de l’histoire du foot pendant quelques temps n’a pas oublié les Girondins. Et il déclare même une flamme inattendue au FCGB.
« Bordeaux est une sorte de cadeau sympa, un bonbon. J’ai été tellement heureux de jouer chez vous. Quand j’ai annoncé que je quittais le Betis Séville, Bordeaux a été le premier club à se positionner. J’ai eu une longue discussion avec Savio Bortolini qui m’a chaudement recommandé le club. Il ne m’a dit que des bonnes choses à propos des Girondins de Bordeaux et, surtout, il a mentionné un détail très important, c’est l’attention que portait le club à tous ses joueurs mais aussi toute l’affection et le respect omniprésents à tous les étages. Toutes les conditions optimales étaient réunies pour faire qu’on se sente bien. Je n’ai eu qu’un seul regret tout au long de ma carrière, c’est de ne pas avoir renouvelé mon contrat avec les Girondins car, je le répète, j’ai été très très heureux en France. Le coach Ricardo Gomes m’a énormément aidé dans mon adaptation. Fernando Menegazzo, a aussi été très important pour moi. Mais je pourrais mentionner Henrique et bien d’autres… Nous avons eu de grandes joies en finissant vice champion de France et en accédant à la Ligue des Champions. Ça a été une des plus belles saisons de ma carrière.
(…) J’adorerais être ambassadeur des Girondins de Bordeaux. Si le club m’invite, je dis oui tout de suite pour les raisons que j’ai évoquées précédemment. J’ai une grande affection pour le club, dans tous les domaines. J’ai toujours été transparent avec les Girondins depuis mon arrivée jusqu’à mon départ et puis, on va être honnête, quand les résultats suivent, comme en 2006, les fans t’adoptent aussi rapidement. J’ai regretté de ne pas resigner à Bordeaux, c’est vrai, mais si tu avais vu la proposition financière du club d’Arabie Saoudite, n’importe qui aurait douté. J’ai choisi de partir là-bas derrière et j’ai assumé. »