Dialogue rompu entre les Ultramarines et Stéphane Martin
Dans son édition du jour, orientée « Supporters », L’Équipe dresse un état des lieux des groupes de supporters de Ligue 1, venant bien sûr aux nouvelles des Ultramarines. On savait le groupe plus retranché et soucieux de travailler sa défense mais le quotidien national rapporte également que le dialogue est lui totalement rompu entre le groupe de supporters et le président des Girondins de Bordeaux.
Des relations qui se sont tendues – selon L’Équipe – depuis la fameuse réunion de crise du mois de décembre, dans une période où les Ultramarines répétaient leur souhait de voir Jocelyn Gourvennec être limogé et où ils avaient remis en cause la politique générale du club. À cela, le manque de soutien du club après les événements subis à Strasbourg par les supporters girondins s’ajoute également. Ce jour-là, une poignée d’Ultramarines avaient bravé l’interdiction de déplacement et subi en conséquence de nombreux coups et 18 heures de garde à vue, synonyme du tout répressif dénoncé à l’époque par certains médias (de plus en plus) mais qui n’a jamais été réellement critiqué publiquement par l’institution du FCGB ; sinon par quelques joueurs, dont le gardien et capitaine, Benoît Costil.
Aujourd’hui, donc, les deux parties auraient totalement rompu le dialogue, à l’image des propos de Stéphane Martin rapportés dans L’Équipe : le président des Girondins n’a pas souhaité commenter la situation indiquant ne pas vouloir « remettre une pièce dans la machine ».
En attendant, les Ultramarines pensent donc à assurer au possible leur avenir, la direction elle aussi avec le sujet de rachat du club. Et ce chacun dans son coin. Dommage.