E. Bedouet ne vise pas l’Europe et regrette les « calculs » de fin de saison
Sergi Palencia en a parlé, en conf’ de presse, Jimmy Briand évoque, lui, plutôt de Top 10, mais pour Éric Bedouet, non seulement l’Europe n’est plus un objectif mais il faut d’abord que Bordeaux (13ème, 31 points en 24 journées) pense à vite assurer son maintien et à progresser sur ses points faibles.
Les mots du préparateur physique et coach adjoint des Girondins, en salle de presse :
« On a la peur de se découvrir, et ça rentre en ligne de compte. On ne joue pas serein, on n’a pas le réflexe, car on ne mène souvent que 1-0, de monter quand même. Alors que monter, contrairement à ce qu’on croit, ne nous met pas plus en danger. En début de saison, j’aimais bien quand on jouait en se lâchant plus, il fallait garder ça le plus longtemps possible, même si on l’a tenu pendant quelques mois et que ce n’était pas, non plus… Mais je trouvais ça bien. Sauf que, depuis le retour de trêve, on commence à calculer. La fin de saison approche, les points vont devoir aller se chercher. C’est normal, la même question se pose avec de l’expérience, mais l’expérience aide à mieux gérer, plus facilement. Là, non… Et on calcule peut-être un peu trop. On sait que ce sera dur jusqu’au bout, mais le prochain match contre Guingamp peut nous faire basculer du bon côté.
L’Europe ? On n’en a jamais trop parlé… Pour l’instant, ce n’est pas ça… Le but c’est de vite prendre des points pour se sortir de la zone dangereuse, car si on se retrouve à jouer le maintien, ce que j’ai déjà dû vivre, c’est toujours délicat, surtout avec une équipe jeune. Le souci, comme en formation, il est que quand on progresse dans un domaine on perd dans un autre et donc on n’arrive pas à atteindre un niveau d’aisance stable et important. »