Eduardo Macia : « Avec les prêts, souvent, il y a un problème de mentalité »

En conférence de presse, hier, le directeur du football des Girondins de Bordeaux, Eduardo Macia, a répondu – après la présentation de la recrue, Rubén Pardo – à des questions sur l’avenir de certains joueurs et sur son bilan du mercato d’hiver 2020 du FCGB, dont la fin ratée.

L’Espagnol assume certains choix, mais a aussi des regrets :

« En fin de marché, j’ai essayé de faire venir l’attaquant Mehdi Taremi, mais c’était un des joueurs les plus importants de Rio Ave. J’ai attendu deux-trois jours, qu’ils lui trouvent un remplaçant, mais ça n’a pas été le cas. J’ai aussi cherché d’autres opportunités, mais je me suis dit qu’amener un joueur qui ne permette pas d’améliorer l’équipe ne servait pas à grand-chose. J’aurais pu faire un peu mieux, anticiper un peu plus.

Je travaillais aussi sur des prêts, mais en fin de compte je pense que ce n’était pas une si bonne idée de ça, car je préfère penser à des joueurs qui viennent réellement, qui s’engagent, à qui on peut réellement donner des responsabilités ; or les prêts… On l’a déjà vu avec d’autres joueurs précédemment : souvent, il y a un problème de mentalité. Alors je n’aime pas tellement les prêts, mais c’est vrai que j’aurais pu mieux faire et que ce mercato d’hiver ne me satisfait pas autant qu’il aurait pu. Enfin, on est là pour s’adapter et trouver les meilleures solutions, pas pour pleurer, même si la situation économique conditionne tout. Malgré ça, ce n’est pas qu’une question d’argent mais aussi de temps pour construire notre stratégie. Et nous n’en sommes encore qu’à la phase initiale, avec pour objectifs d’améliorer l’équipe et d’être dans le Top 8. »

Retranscription d’ARL faite par nos soins