En conf’ de presse, Éric Bedouet (re)parle de Prague, des soucis défensifs, du turnover et de Guingamp
Imitant son homologue guingampais, Antoine Kombouaré, l’entraîneur des Girondins de Bordeaux, Éric Bedouet, a lui aussi longuement parlé de l’avant-match Guingamp – Bordeaux (6ème journée de Ligue 1), qui présente un fort enjeu puisque c’est le 20ème qui reçoit le 19ème. Bedouet revient sur les soucis de son équipe, battue jeudi sur le terrain du Slavia Prague (1-0) lors de la 1ère journée des poules de l’Europa League, et se projette sur le nouveau combat qui attend le FCGB au Roudourou.
« On sait qu’on rencontre une équipe qui va vouloir se défendre et prendre des points. Mais nous aussi on a besoin de points, donc ça va être un match ouvert. Maintenant, il faut réagir. Je le dis tout le temps, mais après le match du jeudi il faut être bon le dimanche et ce n’est vraiment pas facile. On devra répondre présent tout de suite et faire gaffe dans les moments où ça chauffera un petit peu, rester serein, jouer simple et faire les gestes justes. Pourquoi on n’y arrive pas ? Ça se joue à pas grand-chose des fois, un score s’inverse sans qu’on sache trop pourquoi, simplement il y a des choses qu’il ne faut pas faire. Des petites erreurs, c’est normal d’en faire, on en fait tous, mais une erreur comme celle qu’on fait sur le but qu’on prend à Prague, jeudi, c’est dommage, car plusieurs joueurs sont concernés, des replacements ne se font pas assez vite, pas assez bien, pas avec beaucoup d’agressivité. Et à l’issue de ça, quelqu’un décoche un tir et ça fait but… Voilà. Donc il faut éviter ce genre d’actions, et on est capable de corriger ça. Déjà, en deuxième mi-temps, c’était mieux, j’ai préféré cet état d’esprit-là, et je retiens ça. Les joueurs voulaient bien faire, ils étaient à fond, mais on manque un peu d’expérience, même si on savait qu’on allait se faire rentrer dedans.
(…) La Coupe d’Europe, on veut la jouer à fond, on le prouve. On n’a pas fait ces mois de travail pour ne pas la jouer, pour présenter une équipe amoindrie ou différente, non, alors on a joué avec les joueurs du moment qui étaient bien, mais ça ne veut pas dire qu’on ne mettra pas une bonne équipe à Guingamp. Mais il faut apprendre à gérer les rotations, rester dans la qualité quand on change des joueurs. On doit savoir le faire, mais ce n’est pas facile de le faire comprendre aux joueurs. Des fois, avec les a priori qu’ils ont, ils préfèrent plus jouer l’Europe, se montrer en Europe plutôt qu’en championnat, mais il faut bien comprendre que notre pain quotidien c’est le championnat. On doit remonter, faire des bons matches et on pense sérieusement aux deux compétitions. Mais en Coupe d’Europe, et je le répète, on est dans une poule très forte avec trois équipes première de leur championnat, alors que nous on n’est pas premiers, mais dans le bas du classement. Donc on n’est pas favori, on apprend, on tente de jouer notre carte à fond, et pour l’instant rien n’est perdu après juste une défaite à l’extérieur et un match nul dans l’autre rencontre du groupe.
Guingamp ? Ils ont des qualités footballistiques, et en plus de ça Antoine Kombouaré impulse une agressivité qui est très bien. Si nous on doit piquer les joueurs ? Non, personnellement je ne pense pas, car les joueurs sont conscients qu’il faut élever le niveau. Les jeunes, en particulier, s’en sont vraiment aperçus. S’ils comprennent ça, à partir de ce moment… »