Éric Bedouet analyse les soucis bordelais sur phases arrêtées défensives
En conf’ de presse, Éric Bedouet, entraîneur intérimaire des Girondins de Bordeaux, a parlé de l’AS Monaco, chez qui les Marine et Blanc jouent samedi, pour la journée numéro 28 de la saison 2018-19 du championnat de France de Ligue 1. Il évoque aussi et surtout les soucis de sa propre équipe, en répondant aux questions et relances de la presse concernant les coups de pieds arrêtés :
« On va rencontrer une équipe de l’AS Monaco qui est complètement différente. Alors il va falloir être appliqués, faire attention, ne pas faire les erreurs qu’on a faites contre Montpellier, et qu’on doit corriger, car même si ce sont des petites fautes d’inattention elles coûtent très cher. Les buts qu’on prend sur coups de pieds arrêtés ? Oui, mais on avait déjà eu ça avec Élie (Baup), à l’époque. Mais c’est vrai qu’on prend beaucoup de buts sur phases arrêtées.
Il y a des moments calmes et d’autres où ça revient. Pourtant, on l’a travaillé énormément, comme à l’époque, et le jour où on avait dit qu’on arrêtait de s’occuper de ça… Je ne sais pas comment ça a agi psychologiquement, mais on n’a plus pris de buts. Mais là, non, il faut travailler, alors on fait des séances vidéo, pour leur montrer les placements, les choses à faire. Il y a vraiment eu une prise de conscience collective de ceux qui sont présents sur les coups de pieds arrêtés, car quelque chose n’est pas bon. Mais il faut le voir, l’accepter, et ce n’est pas toujours facile. Donc là, ça a été fait et bien fait, donc j’espère que ça débouchera sur quelque chose de bien. Il y a toujours un joueur au poteau et d’autres en zone, mais après il faut bien prendre l’adversaire au marquage. Le problème, c’est que certains s’agglutinent pour partir ou pour cherche le penalty, donc attention, car c’est que ça maintenant…
En tout cas, dans notre situation, on ne peut pas se permettre de faire beaucoup de zone, car il faut responsabiliser les joueurs, donc chacun prend son joueur et on voit ce que ça donne. Mais le travail ne permet pas toujours d’avoir du positif car ce ne sont pas tous les mêmes joueurs, les mêmes attitudes, les mêmes comportements, la même agressivité. Alors on peut mettre un schéma en place, mais ensuite, en match, c’est toujours différent. Donc là, on veut plus de prises en charge individuelles et de responsabilités. »