Éric Bedouet : « Le jeu du Havre, il est normal ; c’est à nous d’être plus créatifs »
Bien qu’il ait répété que « Si on a perdu (en 1/32ème de finale de Coupe de France), c’est d’abord notre faute », et qu' »on doit faire mieux dans le jeu, sans penser à l’adversaire », l’entraîneur adjoint de nos Girondins de Bordeaux, Éric Bedouet, s’est ensuite vu demander de reparler du Havre, qui sera encore l’adversaire du FCGB, cette fois en quart de finale de la Coupe de la Ligue.
« Si les Havrais vont encore jouer défensivement ? Je ne sais pas, mais je pense qu’ils vont jouer dans le même style, car c’est une équipe qui va attendre et qui veut contrer, mais c’est normal vu qu’ils sont costauds et bien en place, donc ce sera à nous de les déstabiliser et de les provoquer. Il n’y a que comme ça qu’on passera. Le souci, c’est nous, on doit mieux jouer, sans se préoccuper d’eux.
Ce que je pense de leur jeu ? Oh, je ne vais pas attaquer Oswald (Tanchot), car je le connais très bien, pour l’avoir eu comme joueur avant, il y a longtemps, quand il était jeune. Je sais que c’est quelqu’un de bien – discret, qui parle peu – et qui fait bien son travail d’entraîneur, lui qui a toujours eu ce côté tactique et dont on sentait qu’il allait faire carrière là-dedans. Et puis le jeu du Havre, il est normal, c’est comme ça, et c’est à nous de nous adapter et d’être plus créatifs, surtout à domicile ! Le souci numéro 1, c’est bien ça, et on l’a déjà rencontré. Après, le Havre, c’est une belle équipe qui a le niveau première division, car l’année dernière ils ont subi le revers de ne pas monter – ce qui peut parfois être grave pour un club -, mais ils ont vraiment l’ambition d’aller au dessus.
Maintenant, c’est le lot de pas mal d’équipes de jouer comme ça, donc il faut savoir franchir ces barrages à chaque fois et ça c’est à nous d’y parvenir car nous avons les capacités pour le faire. Je connais mes joueurs, je sais comment ils sont, et je les sais capables de faire un vrai match de coupe. Dimanche, en Coupe de France, même si nous avons perdu et qu’il y a des choses à améliorer, tout n’est pas à jeter et notre première demi-heure était vraiment bonne. Il ne faut pas l’oublier, même si avec le résultat on a tendance à vouloir tout jeter. »