Éric Bedouet : « Offensivement, on doit faire mieux, mais tout est lié »
D’entrée de conférence de presse, entre l’élimination de la Coupe de France par Le Havre et le match de Coupe de la Ligue à venir contre… Le Havre (L2), le coach adjoint et préparateur physique des Girondins de Bordeaux, Éric Bedouet, a longuement parlé de l’état d’esprit du groupe et des choses à améliorer pour, cette fois, battre les Normands.
« Si le staff a poussé un coup de gueule ? Non, ce n’est pas ça les propos de Ricardo, car il n’est pas comme ça. Il y a des choses bien et des choses moins bien, et donc on insiste sur ce qui est bien, ce qu’on doit continuer à faire, puis sur ce qu’il faut améliorer, notamment dans le dernier tiers du terrain. Offensivement, on doit faire mieux, mais tout est lié dans une équipe, et on ne peut pas dissocier les attaquants de nos défenseurs. On doit être plus percutant, plus spontané dans le dernier geste. C’est quelque chose que l’on possède déjà, mais qu’on peut mieux faire, surtout que là c’est un match très important pour nous vu qu’on ne peut pas perdre deux fois de suite à la maison et que l’enjeu ça doit nous motiver.
La détermination ? Oui… mais ce qu’il nous manque c’est surtout un peu de folie, ce petit quelque chose de spécial pour provoquer l’adversaire. Car nous avons des bonnes situation dans le jeu, mais on doit faire mieux que ça. Et si le gardien en face fait des arrêts, ce n’est pas grave, c’est aussi le jeu. Dans certains de nos matchs précédents, on a vu qu’on pouvait avoir la capacité de se retourner et d’accélérer à fond, donc on a cette qualité, on ne l’a pas perdue ; alors il faut le faire, avec en plus ce petit supplément d’âme et d’agressivité, surtout dans le dernier tiers du terrain. La vraie différence entre les attaquants et les défenseurs c’est ça : la provocation. Et en ce moment on l’a moins. Il faut tenter plus, provoquer davantage, et après ça va se débrider, mais il faut le provoquer et faire quelque chose pour cela. Même sur des situations basiques il faut que les différences se fassent. On a les joueurs pour faire ça, et donc c’est dommage de ne pas le faire. »