Éric Bedouet : « On est dans une situation où on ne peut pas se permettre d’être individualiste »
Encore une fois, en conf’ de presse, l’entraîneur adjoint et préparateur physique des Girondins de Bordeaux, Éric Bedouet, reparle des soucis offensifs des Marine et Blanc, et des pistes pour les résoudre.
« C’est une réalité. De toute façon, et il ne faut pas se voiler la face, on a des difficultés à concrétiser nos actions. Dans la zone de de vérité, c’est difficile pour nous, mais ça ne nous empêche pas de mettre des buts, et des parfois somptueux. Mais on n’a pas de régularité, c’est comme ça, donc il faut qu’on le retrouve. On doit essayer de s’appliquer, d’être collectif. Plus collectif, c’est surtout ça. Je pense qu’on doit aussi plus penser à mettre le copain dans la meilleure position. Cela fait partie du jeu. Etre individualiste, ce n’est pas forcément un défaut, un buteur doit l’être, mais on est dans une situation où on ne peut pas l’être. Alors faisons attention. Là, on ne peut pas se le permettre, il faut être très collectif, amener des super occasions de but… Ce n’est pas facile, mais on doit y arriver. Et tout ce qu’on fait pour ça n’est pas à jeter. Dans la qualité de jeu, des belles choses sont faites, il ne faut pas tout noircir. On a des bonnes situations, comme à Nice (défaite 0-1), mais les joueurs doivent prendre conscience qu’il faut être généreux dans l’effort, dans l’application et dans plein de petits détails. Ce sont toujours des détails…
On est capables de le faire, mais nous n’avons pas cette régularité. C’est tout. Des buts, on peut en marquer. On en a déjà mis des beaux, souvent, mais on manque de régularité. Pourtant, si on mettait nos occasions, pour ouvrir le score ou recoller, le match n’est plus du tout le même derrière. Maintenant, on a perdu, pour reparler de Nice, donc la réalité est là : zéro point ; donc il faut quand même se poser des questions. Mais ce ne sont pas que les attaquants, il faut aussi progresser sur les coups de pieds arrêtés. Car à partir du moment où nos tireurs tirent bien, il n’y a pas de trop problèmes pour être à la réception. Déjà, si on tire bien les phases arrêtés, ce n’est pas la même chose. On voit bien que l’année où on marquait un but sur deux comme ça on avait chez nous deux tireurs exceptionnels et puis à la retombée il y avait cinq joueurs pour aller à la tête. Aujourd’hui, on est loin de tout ça et on n’est pas dans des chiffres qui nous mettent en évidence. Tout le positif qu’on pourrait retirer d’un match comme celui à Nice est foutu en l’air car on ne marque pas. »