Éric Bedouet : « On monte en puissance, tout doucement, c’est bien »
En amont de la réception du FC Copenhague, ce jeudi en Coupe d’Europe, l’entraîneur des Girondins de Bordeaux, Éric Bedouet, est satisfait de voir son équipe aller un peu mieux, après avoir obtenu de meilleurs résultats dernièrement, notamment grâce à Otávio, revenu dans le onze de départ.
Retranscriptions faites depuis sa conf’ de presse :
« On monte en puissance tout doucement, c’est bien. On prend confiance, et les joueurs surtout. Mais les matches il faut bien les gérer, car ils se répètent, et faire tourner. En tout cas, on monte, c’est positif, et même si notre dernier match de championnat n’a pas été enthousiasmant (0-0 à Reims), on a pris un point à l’extérieur. Il faut savoir le faire, aussi, à défaut de pouvoir gagner. Mais il faudra encore prendre des points sur les deux matches qui vont arriver, avant de se reposer pendant la trêve internationale pour mieux repartir au travail pour la suite. Contre Copenhague, qui est une équipe complète, pouvant se passer de Viktor Fischer – qui sera absent et qui est un très bon joueur, qui est connu et qu’on avait repéré -, on s’attend à souffrir, car ils ont d’autres bons joueurs. Et on sait qu’ils sont bons dans les airs, donc il faudra les contrer sur ça, et notamment sur les phases arrêtés, même si on a des joueurs plus petits. Il faudra compenser par la hargne, le timing, la justesse.
(…) Si je pense qu’on a peut-être trouvé un équilibre ? Oui. Mais dans le foot ça bouge, c’est toujours temporaire, car en perpétuel mouvement, ça évolue. Mais je souligne quand même qu’un joueur comme Otavio, il a su saisir sa chance, car au début il ne l’avait pas, et que ce n’était pas facile pour lui, et même dur. Mais pour tous les joueurs c’est pareil, si on rentre et qu’on saisit sa chance, l’équipe tourne autour de ce joueur, et lui a saisi sa chance. Quand il est arrivé, il était timide, avec les autres brésiliens, il y a eu des hauts, des bas, dans un contexte difficile. Mais là, je pense que l’arrivée de Ricardo, un compatriote, l’aide vraiment beaucoup. C’était une occasion pour lui de nous montrer ses qualités, et il l’a saisie. Tant mieux pour lui et pour nous. »