F. Brunet : « C’est quand même fou de dire exactement ce qu’il ne faut pas »
Depuis des mois (affaire dite de la billetterie, et même avant…), Antony Thiodet est, comme le président Frédéric Longuépée dont il est un des ‘lieutenants’, parmi ceux dans le viseur des supporters et surtout des Ultramarines. La manière dont il gère la billetterie du FC Girondins de Bordeaux, qu’il dirige depuis un an, fait enrager les UB ; tout comme sa façon de communiquer, qui incarne ‘bien’ les maux reprochés aux Marine et Blanc actuels à savoir déshumanisation et orientation 100% business.
Pourtant, voici par quels mots Antony Thiodet, pour Sud Ouest, a défendu la nouvelle politique de parrainages des Girondins envers les clubs amateurs de la région, elle qui comporte quatre formules dont trois payantes (500, 1500 et 3000€) et a séduit une trentaine de clubs, quand les Girondins ambitionnent d’avoir, à terme, 1000 filleuls dont 700 gratuits.
« C’est un changement de culture, de l’associatif vers le professionnel. Débourser une somme est engageant sur la durée. Ce qui est gratuit n’a pas de valeur. Et puis ça nous engage nous aussi. (…) L’enjeu n’est vraiment pas économique, mais territorial. »
Sans surprise, la persistance de Thiodet dans ce genre d’explications révolte encore Florian Brunet, porte-parole des ultras bordelais, qui le fait savoir via le réseau social où Antony Thiodet – plus adepte de LinkedIn – n’est plus actif, Twitter :
« La seule réponse à l’offensive que nous menons depuis de nombreux jours restera pour l’instant « Ce qui est gratuit n’a pas de valeur ». C’est quand même fou d’être aussi nul, de dire exactement ce qu’il ne faut pas dire. Pauvre club, vivement que l’on te retrouve. #KingStreetOut
Mais c’est dans la lignée de ce que ce sinistre personnage nous a dit un jour : « les gens ne viennent pas au stade pour 40€ mais ils viendront pour 100 », ou encore « les entreprises doivent venir au stade pour négocier des contrats entre elles »… Des phénomènes. »
Inutile de le (re)dire, mais les positions sont irréconciliables.