F. Brunet : « Je n’arrive pas à comprendre comment DaGrosa a couillonné KS »
Florian Brunet, le porte-parole des Ultramarines, est revenu, hier dans l’émission ‘Girondins Analyse‘, sur la quête des UB – sans doute vaine puisque KS n’a pas répondu à leur courrier de la fin 2019 – pour rencontrer des représentants de l’actionnaire des Marine et Blanc.
Tout reste réuni pour que les supporters pensent que le fonds d’investissement américain s’en moque du FCGB et attend de le (re)vendre du mieux possible. D’ailleurs, même le coach Paulo Sousa n’a pas rencontré le ou les représentant(s) de KS, son seul interlocuteur étant le président Longuépée ; nommé par King Street :
« Depuis le départ, on demande à voir King Street. On a réussi, grâce à notre réseau, à savoir qui était le responsable du dossier FCGB pour eux : Daniel Ehrmann. Et nous, on sait qu’il est là pour vendre le club, même si Longuépée dit que King Street est là pour des années. Mais c’est surtout ce que lui voudrait, pour rester, par égo, car il est numéro 1 pour la première fois. Après, on sait bien que c’est du pipeau ce que dit Longuépée. Et King Street, ils ne veulent pas nous voir ; mais pourquoi ? Car ils ont, comme Goldman Sachs – la banque responsable de la crise économique de 2008 -, des actifs très douteurs à gérer, de l’évasion fiscale… Mais pas tous leurs actifs bien sûr. Leur boulot, c’est donc d’être le plus discret possible, et c’est pour ça que contre Nîmes Longuépée a pété les plombs par rapport aux banderoles. Il avait des gens de King Street à côté de lui, alors que King Street déteste être mis sur le devant de la scène, et nous on avait fait des banderoles de deux mètres de haut pour dire du mal d’eux. Eux, on sait, ils ne veulent que faire du pognon, c’est du capitalisme dans le pire sens du terme. Et je dis ça alors que je n’ai pas du tout d’opinions politiques à gauche. Le groupe des Ultramarines est, de toute façon, apolitique.
En tout cas, KS ne fera aucun sentiment et pour eux les Ultras qui veulent les voir ce sont des gueux, des syndicalistes ; alors venir parler avec nous c’est au-delà de leur culture, car leur culture c’est de combattre la contestation. Après, ce que je n’arrive toujours pas à comprendre, c’est : comment DaGrosa les a couillonnés ? Après, KS a viré DaGrosa et Varela, car ils ont creusé le déficit en faisant un pont d’or à Koscielny – plus de 300 000 euros par mois -. Et même Mexer et Oudin, c’est du 200 et 190 000… Des salaires – nets – qu’on avait à peine quand on jouait la Ligue des Champions ! (…) Après, pour en revenir à King Street, en octobre – novembre, on espérait les faire flancher, qu’Ehrmann sorte du bois. Mais maintenant, on n’espère plus. Le combat évolue. Pour GACP et le Hands Off FCGB de 2018, on a malheureusement eu raison, mais là, vous savez, encore une fois, on aimerait avoir tort et que King Street nous fasse mentir en redressant le club. Mais je ne vois pas comment, car ils sont allés trop loin. Donc on ne leur pardonnera jamais. Tout ce qu’ils pourront faire, on le prendra comme de l’hypocrisie et on ne peut pas collaborer avec des gens qui sont allés aussi loin. Aussi bien King Street que la direction et Longuépée. »
Retranscription d’RIG faite par nos soins