F. Brunet : « Le contrat de Laurent Koscielny, on est sur un truc monumental »

Invité de notre émission partenaire, Girondins Analyse, sur RIG, Florian Brunet, porte-parole des Ultramarines, est revenu sur l’endettement des Girondins, les promesses de GACP et d’Hugo Varela, puis a dévoilé que le contrat de Laurent Koscielny était assorti d’une option de reconversion :

« La première ligne de crédit de Fortress (40 M€) a été fumée par les envies de grandeur de nos amis de GACP, et on n’a jamais nié que GACP avait commis beaucoup d’erreurs. La tournée à Miami avec des nanas dans tous les sens, qui ne venaient pas gratuitement, avec des bouteilles de champagne à 10.000€ ; on le sait… On l’a découvert après. Ils se sont rincés comme pas possible. Nous, comme tout le monde, on a été aveuglés par la signature de Laurent Koscielny, on a été aveuglés par un semblant d’ambitions sportives, par l’arrivée de Paulo Sousa et l’arrivée de joueurs qui étaient pas trop mal pour nous… On a même eu ce discours assez longtemps, tant que les résultats n’étaient pas trop vilains.

On s’est renseigné une fois les étoiles un peu enlevées des yeux et on s’est dit que Koscielny à 300.000€ de salaire mensuel sur 5 ans avec du 4 + 1 et des options de reconversion… on est sur un truc monumental. On paye un mec plus cher qu’on payait Gourcuff quand on avait un budget à 85M€ en étant sur le toit de l’Europe, alors qu’aujourd’hui le budget est à 63M€. À cette époque-là, Gourcuff touchait moins, il était à 250.000€. Koscileny, c’est encore plus, donc c’est une folie.

On a donc été aveuglés, un peu comme tout le monde. Il y a aussi eu le discours de Varela au local. C’était drôle ça aussi ! On lui dit : ‘Tu vas tenir ta promesse d’une tête d’affiche ?’, lui nous dit : ‘Il n’y aura pas une tête d’affiche, il y en aura deux’. Et je lui avais demandé de bien nous le répéter, ça. Et il nous dit aussi qu’on sera européens cette année et en Ligue des Champions la saison suivante. Il nous avait dit ça un soir où il était venu avec Paulo Sousa au local, et ils étaient restés jusqu’à 1 heure du matin. Derrière, l’été arrive, on est un peu déçu du recrutement, même si Koscielny avait sauvé l’affaire, et on met Hugo Varela devant ses responsabilités. Nous, on ne fait jamais confiance à personne, car on n’est pas des moutons, des naïfs et que le directoire Ultramarines a de l’âge, avec des gens de plus de 40 ans. À un moment donné, on a une part de doute sur tout le monde. Même avec Jean-Louis Triaud on avait une part de doute. Nous, la seule chose qui nous motive, c’est qu’on retrouve des grands moments et qu’on revive de grandes émotions ensemble. Il n’y a rien d’autre qui nous motive. Après, qu’on nous raconte des salades, on s’en fout : les individus, on s’en moque. Nous, il n’y a que le collectif, l’intérêt collectif du club et l’intérêt suprême de la tribune qui sont les choses nous intéressant. »

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