F. Brunet : « Le plus grave dans notre histoire est la machine à perdre 40 M€/an »
Après un report de l’examen, le 7 juillet, à ce jeudi 16, c’est donc aujourd’hui que les Girondins passent devant la fameuse Direction Nationale du Contrôle de Gestion. Un test que le porte-parole des Ultramarines, Florian Brunet, craint en partie, vu la fragilité des finances du FCGB et le peu d’affect de l’actionnaire King Street envers son actif. Mais, sur Twitter, Florian Brunet réexplique craindre encore plus la suite, et notamment la façon dont le club va gérer son endettement se tenir son train de vie (masse salariale) :
« Fatiguant de lire encore à droite à gauche ‘dépôt de bilan’… C’est pas faute d’expliquer. Un dépôt de bilan n’est pas instantané, il y a d’abord une tentative de redressement. Ce jeudi, c’est dans le pire des cas un sursis en attente d’engagements supplémentaires… Le plus grave dans notre histoire est, là aussi je me tue à le répéter, le déficit structurel. Ou récurrent si vous préférez. La machine à perdre 40 millions/an. Et la DNCG n’apportera pas de solutions à ça. Le vrai danger est le court mais surtout le moyen terme.
Sans doute que si il y a sanction, cette sanction sera un sursis soit à court terme, comme Sainté, soit un sursis d’un an. C’est arrivé à Lille il me semble… (…) Le déficit structurel ? il était d’environ 10-15 millions depuis 2011, comblé par M6 tous les ans. Mais il y a un tiers de plus de salariés et une explosion de la masse salariale joueurs/salariés, tout cela avec de moins bons classements donc moins de droits TV. Le déficit a été multiplié par 3. C’est factuel.
(…) Si King Street ouvre son capital ? Un nouvel actionnaire s’attellerait au gros problème du déficit structurel. En revanche, et on le comprend, il ne paiera ni les conneries de KS ni celle de GACP (ligne de crédit Fortress + déficit de cette année). (…) Il y a de quoi être inquiet. Celui qui ne l’est pas est très naïf. »