F. Brunet : « Les questions sont toujours là sur la puissance financière »
Nouveaux extraits des propos de Florian Brunet, porte-parole des Ultramarines, vendredi, dans ‘Girondins Analyse’, sur la radio RIG (podcast complet dispo ICI).
Ici, il reparle de ses doutes et de ceux du groupe sur les nouveaux dirigeants du club :
« Le premier sujet, c’est qu’on ait une équipe digne de ce nom. Si le recrutement n’est pas bon et que le début de saison est mauvais, on ne parlera pas d’autre chose… (…) Encore aujourd’hui, on est totalement sceptiques sur certains points. Mais maintenant, il y a la dimension humaine qui s’est rajoutée. On a rencontré Joe DaGrosa et Hugo Varela, un certain feeling s’est instauré. Après, le feeling, ça ne nous intéresse pas, il ne suffit pas. Nous, ça ne nous intéresse pas d’être bien vus par la direction. Ce qui nous intéresse, c’est que le club avance. Qu’il y ait un bon feeling, tant mieux, mais… Si c’est moins conflictuel, il faut bien dire que ce n’est que ‘pour l’instant’. Encore une fois, avec le recul, la hauteur de vue, et sans trop revenir dans les détails, on ne regrette rien ; clairement. Et il faut que les gens le sachent : si les relations avec la nouvelle direction sont aussi riches et fort intéressantes, c’est grâce à cette période. Notre simple action a quand même fait repousser le vote d’un conseil métropolitain. Car si les Ultras ne se mêlent pas de cette histoire, Alain Juppé il ne repousse pas la décision. On avait été reçus à la mairie, on avait présenté les points qui nous dérangeaient – et qui nous dérangent toujours -.
Les interrogations sont toujours là sur la puissance financière, l’enjeu de savoir d’où va venir l’argent et qui est derrière tout ça. Maintenant, on est surtout pragmatiques, il le faut : on n’allait pas continuer à la faire la guerre à des gens ayant prouvé leur obstination. Alors à partir de là, il faut essayer d’être constructifs : ces gars sont propriétaires de notre club, donc on doit travailler ensemble. Du moins, essayer… Mais après, ce n’est pas car on essaye de travailler avec eux qu’on ne va pas se retrouver, dans 6 mois – 1 an, dans la même position que les Nantais avec Kita à l’heure actuelle. Ils nous ont quand même fait des promesses, et pas n’importe lesquelles… »