F. Brunet : « Poupard n’a aucune légitimité, on refuse de parler avec lui »
En interview pour Gold FM, le porte-parole des Ultramarines Bordeaux 87, Florian Brunet, a répondu sur plusieurs thèmes : le prochain passage du FCGB devant la DNCG, la situation autour de David Lafarge (responsable sécurité du club) et… l’importance du Virage Sud dans la vie du club. Ses mots :
« Le Virage Sud, ce n’est pas une boîte de nuit, le Virage Sud c’est une micro-société avec une histoire, une organisation, une hiérarchie etc. Et on ne peut pas arriver en bombant le torse et en prenant les gens de haut. Cela s’est passé pour Bordeaux – Strasbourg, quand le président Frédéric Longuépée a dépêché 80 stadiers d’une boîte de sécurité de Paris, mais immédiatement ça a créé des incidents. Là, Arnaud Poupard (qui devrait remplacer David Lafarge comme responsable sécurité du club ; NDLR), il n’a aucune légitimité et il ne peut pas occuper un poste si important de cette manière-là… De toute façon, nous, on refusera catégoriquement de discuter avec lui, car on ne discute qu’avec une seule personne, et c’est David Lafarge. C’est en lui qu’on a confiance, et ça ce n’est pas tombé du ciel mais ça s’est construit au fil du temps.
D’ailleurs, il faut savoir que David Lafarge, il a été mis en place à la fin des années 90 suite à l’éviction de Bernard Lafaye et à ce qui a été sans doute un des plus gros incidents de toute l’histoire du Parc Lescure, quand une centaine de stadiers affrontaient autant de supporters girondins car la coopération n’était pas possible. Lafaye se comportait comme un dictateur et, à un moment donné, ça a explosé. Puis il y a eu une réorganisation de la sécurité pour avoir un respect mutuel, une confiance, afin que la collaboration devienne un riche partenariat qui a satisfait tout le monde. Donc nous, ne pas perpétuer ça, c’est inconcevable. Les stadiers, pareil, on les connait bien, comme David. La confiance, la relation, ça ne s’invente pas. Ce n’est pas du superficiel, mais c’est sensible, c’est de l’affectif. Alors, je répète qu’il est inconcevable que Monsieur Poupard – qui, après tout, n’y est pour rien – prenne ces responsabilités-là. Nous allons vraiment aux devants d’une situation ; et j’inquiète tout l’environnement du FCGB ; où nous ne répondons plus de rien. Nous sommes vraiment dans une situation où on a poussé les gens à bout. »
Retranscriptions faites par nos soins