F. Brunet réinvite le maire, N. Florian, à prendre ses responsabilités

Discutant longuement, hier soir, avec ‘Le Talk‘ (WebGirondins), le porte-parole des Ultramarines Bordeaux 87, Florian Brunet, a remis un certain Nicolas Florian, maire de Bordeaux et candidat pour le rester aux élections municipales de 2020, face à ses responsabilités par rapport au dossier des Marine et Blanc.

« Notre stratégie, aujourd’hui, c’est d’amener les Girondins de Bordeaux dans le débat municipal. Et je profite de votre antenne pour interpeller encore le Maire, Monsieur Nicolas Florian. Je vous interpelle encore. Vous nous avez dit que vous viendriez voir le match Bordeaux – Marseille au Virage Sud. Nous serions très heureux de vous accueillir pour parler de la situation des Girondins avec vous. Alors on interpelle Nicolas Florian, lui qui a soutenu ce projet depuis le départ. Je me souviens d’un débat que j’avais eu avec lui, sur le plateau de France 3, où il avait défendu bec et ongles le projet de King Street, donc je voudrais qu’il nous explique s’il y croit toujours à ce projet. Nous, on a envie de lui dire qu’il a vendu le patrimoine de la ville à n’importe qui, à des invisibles, à des gens peut-être en train de le tuer, tout simplement. Donc l’enjeu, c’est d’amener le FCGB dans les débats de la campagne des municipales, d’interpeller le débat, pour essayer d’élever le débat. Les Girondins de Bordeaux, ce n’est pas que le microcosme des supporters, mais toute la ville, car même les gens qui n’aiment pas le foot à Bordeaux y sont attachés : c’est culturel, ça fait parti de l’identité des Bordelais. Alors ce club mérite d’être dans le débat des municipales.

(…) La semaine dernière, et c’est important, le combat a dépassé les Ultras et je salue tous ceux qui ont pris des initiatives personnelles et rejoint le combat. C’est une vraie satisfaction, aujourd’hui, que l’ensemble du peuple bordelais commence à se poser des questions et en ait ras-le-bol. On a tous eu envie d’y croire aux Américains, on a tous voulu essayer d’y croire… Mais est-ce que notre club, aujourd’hui, est mieux qu’avant qu’ils arrivent ? Non. Personne ne peut dire ça. Il n’est pas mieux. Il est même pire, dans une situations plus inquiétante. Moi, aujourd’hui, je redis qu’il faut être réaliste sur les niveaux de salaires incroyables qu’on a. (…) Et les 20-30 voire 40M€ de trou, personne ne vient nous dire les yeux dans les yeux comme le faisait Nicolas de Tavernost sous M6 : ‘On les paiera’. Le gros risque, vu qu’on ne représente que 0.2% des actifs de King Street, c’est qu’ils ne veulent pas les payer. Car 0.2% des actifs, c’est peanuts pour eux. »

Retranscriptions faites par nos soins