F. Brunet reparle du combat contre la répression et du sujet des… sièges

Retours (encore une fois) sur les analyses de Florian Brunet, le porte-parole des Ultramarines Bordeaux 87, dans l’émission radio ‘Girondins Analyse‘ de la fin mai (RIG, podcast complet dispo ICI).

Ici, Florian revient sur les opérations de ‘désobéissance civile’ des UB 87 et puis ()explique que le groupe de supporters numéro 1 du FCGB n’a pas renoncé – même si ce sujet n’est pas prioritaire actuellement pour eux – à ce que le club entende leur avis sur les sièges du Virage Sud du stade René Gallice :

« On a coutume de dire que ce qui est mauvais on essaye de le rendre bénéfique et que les difficultés on les surmonte. Dans notre vie d’Ultras il y a des combats à mener qui sont très récurrents. C’est un rapport de force, comme dans d’autres domaines de la vie, à avoir en permanence. Cette année, il y a encore eu des beaux combats à mener. Au niveau des retombées après nos actions à Strasbourg et Marseille, la saison dernière, on ne s’en sort pas trop mal. On a dû dépenser pas mal d’argent en frais d’avocats et payer des amendes, puis il y a eu quelques interdictions de stade pour avoir effectué des déplacements interdits, mais le groupe ne regrette pas son combat, car on a vu que ça avait eu un petit effet boule de neige. Surtout, le problème a été mis sur la table, et là c’est un combat qui ne concerne pas que Bordeaux mais tout le monde des tribunes.

Et ce combat, on voit qu’il avance petit à petit, car il y a des avancées sur le tarif visiteurs unique, les tribunes debout et qu’on en vient à parler des fumigènes à l’assemblée nationale, que les interdictions de déplacement sont de plus en plus remises en cause… Sur tout ça, contrairement à ce qu’on avait fait au début des années 2000, en étant impliqués dans la CNU (Coordination Nationale des Ultras), on soutient l’ANS (Association Nationale des Supporters) sans en faire partie. Mais on est des acteurs majeurs dans ce grand combat, notamment par les interdirions de déplacement qu’on a bravées l’année dernière. Après, pour nous, cette dernière saison ne s’est pas recentrée là-dessus…

(…) Les sièges au Virage Sud du stade René Gallice ? Oui, c’est encore un sujet pour nous, qui est dans notre tête, mais on a eu beaucoup d’autres combats à mener, alors chaque chose en son temps… Même si on va le remettre au goût du jour ce sujet, car ces sièges – et on le répète depuis le début – sont très dangereux et c’est une stupidité. Aussi, ils empêchent tout mouvement de foule positif et brident l’ambiance au Virage Sud, en plus d’être dangereux. Il y a des solutions pour que les sièges soient enlevés et remis, et on les avait proposées quand on avait été impliqués là-dedans, au moment de la construction du stade, en faisant des dossiers, pour montrer ce qui se faisait à Munich ou à Saint-Étienne. Ça n’avait alors pas été trop suivi… Mais ces derniers temps, on a eu d’autres sujets de discussions. On a quand même eu de très bonnes discussions, assez riches, avec la nouvelle direction, mais on reviendra à coup sûr sur les sièges. Cela fait partie de nos projets. Mais, d’abord, on se préoccupe de l’avenir sportif du club, car si le recrutement et le début de saison des Girondins ne sont pas bons… on ne parlera de rien d’autre. »