Florian Brunet : « Le président du sportif (Varela) doit présider le club »
Pas fan du président qu’est Frédéric Longuépée, Florian Brunet, porte-parole des Ultramarines Bordeaux 87, expliquait hier soir dans ‘Girondins Analyse‘ (radio RIG, podcast ICI) que pour lui c’est Hugo Varela, le bras droit de Joe DaGrosa et membre de l’actionnariat du FCGB – mais sans fonction officielle au club –, qui avait le champ d’action d’un président.
Cependant, si le Portugais n’a pas de rôle officiel aux Girondins, Florian a une idée du pourquoi…
« Pourquoi Varela n’a pas de fonction au club des Girondins ? Moi, je pense que notre intervention auprès d’Alain Juppé, pendant la campagne de protestation contre la reprise du club par GACP et King Street, ça a eu des bons comme des mauvais côtés. Juppé avait demandé aux repreneurs, parmi les exigences et concessions, un président français ; mais ça je pense que c’était pour nous satisfaire car on avait mis l’accent là-dessus en disant attention à ne pas trop américaniser le club. Donc dans sa tête Alain Juppé s’est dit que s’il exigeait un président français ça allait contenter les supporters. Alors, DaGrosa a missionné un cabinet de chasseurs de tête, a reçu un certain nombres de CV et a éliminé les gens petit à petit… Frédéric Longuépée, il a effectivement une carte de visite tout à fait respectable, mais l’organisation mise en place à partir de là n’est pas viable. Nous, on ne peut pas la tolérer, et cette année ça a déjà été dur, car on a pris branlée sur branlée et personne n’est venu défendre le club. Ce n’est pas possible. Sur du long terme, c’est intenable. Triaud, il sortait, même Tavernost…
Je pense qu’il va falloir que les choses soient revues à ce niveau-là. Ils le savent. Pour moi, je ne vois pas comment le président du sportif ça ne peut pas être le président du club. C’est aussi simple que ça : le président du sportif doit présider le club ! Hugo Varela, il le sait ce que je pense, je n’arrête pas de lui dire : « You are the president ». Et je ne vois pas comment faire autrement… Alors, certes, on déborde là de nos prérogatives – encore que… -, mais bon, on a les prérogatives qu’on veut de toute façon, car on est là pour défendre la maison. Et la maison, elle ne fonctionnera pas si le président ne vient pas défendre le club. »