Florian Brunet : « Les Girondins doivent être aux débats des municipales »
Chez nos partenaires radio de l’émission ‘Girondins Analyse‘, vendredi dernier, Florian Brunet, porte-parole des Ultramarines Bordeaux 87, a fait passer des messages très forts et puis a répondu à des questions thématiques autour de l’énorme crise des Girondins de Bordeaux.
Voilà donc ce qu’il explique quand on lui demande la suite des hostilités des UB contre la direction, qu’il accuse de nuire profondément au club :
« Aujourd’hui, déjà, là où on en est, c’est qu’on les harcèle (les dirigeants) sur les réseaux en montrant tout ce qu’ils font de mal. En plus, ils sont sympas, ils nous donnent à bouffer tous les jours. On a des dossiers croustillants sous le coude qu’on n’a même pas le temps de sortir tellement ils nous donnent à bouffer. Mais ne vous inquiétez pas, on va occuper le terrain avec des trucs savoureux. On n’a peut-être encore rien vu, car je peux vous dire que… Ils sont déjà allés au fond de l’océan, mais ils sont encore capables de creuser. Mais je vous dis qu’on a des trucs qui vont sortir qui sont sympas. C’est le teasing là que je vous fais ! On a des beaux dossiers pour les prochaines semaines, mais on ne peut pas non plus envoyer 40 dossiers à la fois. Et puis, cette semaine, c’était sympa – enfin, entre guillemets, car si on a rigolé c’était rire jaune… -, le coup de mettre Souleymane Diawara en peinture pour représenter la rivalité Bordeaux – Marseille ! Mieux vaut en rire, quand même.
D’ailleurs, vu que ses messages privés sont accessibles, je lui en envoie des messages à Nicolas Calo (directeur de la communication du FCGB, NDLR) en le remerciant et en lui disant ‘Sympa ton truc, vous assurez les gars, vous êtes trop forts ! Je voulais sortir un truc aussi, mais merci, on va repousser, ce sera pour la semaine suivante’. Comme je vous l’ai déjà dit – au-delà du truc sur Diawara qui est encore ‘gentil’ -, même les partenaires sont dégoûtés de la soirée des vœux du club ; totalement insipide et sans âme ; donc on laisse monter le truc. Mais ne vous inquiétez pas, on va occuper le terrain. On est en train d’en faire des actions, moi et les Ultramarines, et si je viens parler dans ‘Girondins Analyse’ – évidemment, c’est aussi car je vous aime bien -, c’est surtout car je sais que vous relayez très bien les choses derrière. Finalement, c’est comme si on allait chez n’importe quel grand média… Ce qu’on dit chez vous, ce sera repris dans toute la cité, car tout le monde vous suit chez les supporters.
Mais, vraiment, l’enjeu, très important, c’est bien d’entrer dans la campagne des municipales, que le sort des Girondins soit un sujet. Aujourd’hui, chez vous, là, on est en pleine action, car on interpelle les politiques, on rentre dans la campagne municipale de 2020. L’enjeu du moment est là : les politiques doivent prendre leurs responsabilités. Les Girondins de Bordeaux doivent être dans le débat de la campagne municipale. C’est primordial ! Ce qui s’est passé au moment du rachat de 2018 est scandaleux. Des gens doivent rendre des comptes et se rattraper. L’enjeu du moment est là. Mais nous, au quotidien, on prépare le terrain pour les gens qui travaillent, on fait ce qu’on a à faire et on harcèle la direction actuelle sur ses erreurs et ses insultes permanentes au club. On observe leurs moindres agissements et à la moindre faille on y va : on met en avant – et ça nous prend du temps – leur moindre connerie. Et on fait marcher notre réseau autour des Girondins et de tout l’environnement de Bordeaux, on interpelle des gens, on les tient au courant. Il va encore y avoir des banderoles très fortes pour Bordeaux – Marseille et peut-être d’autres choses encore. Car on continue, on continue, on continue ! »
Retranscription d’RIG faite par nos soins