Florian Brunet : « Leur méthode ne peut pas marcher à Bordeaux »

Le site du média Rue89 diffuse de nouveaux propos de Florian Brunet, porte-parole des Ultramarines Bordeaux 87, encore une fois tenus lors du rassemblement « Nous Les Girondins » d’hier, place Pey-Berland, pour que les supporters du FCGB (2 à 3 000 personnes étaient là, dont la team G33 bien sûr) montrent leur inquiétude sur l’état actuel des Marine et Blanc.

Ici, le leader UB 87 répète qu’avec la direction actuelle le souci est profond et idéologique et que la mairie de Bordeaux est en (grande) partie responsable :

« Leur philosophie (aux dirigeants, Frédéric Longuépée et Antony Thiodet en tête ; NDLR) est très simple : ils veulent créer toute une activité autour du stade, développer les activités autour du terrain, pour faire venir un nouveau public, comme s’il n’en existait pas déjà un. Thiodet nous avait même dit que les gens ne viennent pas au stade pour 40€ mais pour 100€, car ils ne viennent pas que pour le foot mais pour le reste. Ils voulaient donc augmenter les prix, pour surtout remplir les loges, mais ils ne pensaient pas au public bordelais populaire ni au sportif ; juste à développer tout le business. Et ensuite, peut-être que ce développement de l’activité commerciale amènerait de l’argent au sportif. Voilà leur idéologie, où tout est pensé et fait à l’envers.

Cette méthode qu’ils nous ont défendue au début, pendant des mois, quand on leur parlait encore avant l’affaire de la billetterie et le point de non-retour, elle ne peut pas marcher à Bordeaux, un club populaire où ceux qui viennent au stade ont plutôt des moyens modestes. Notre philosophie, elle est totalement contraire à la leur. Pour nous, tout doit partir du sportif. Il n’y a absolument pas besoin, à Bordeaux, d’aller chercher un nouveau public, car ce public existe. Il faut simplement le faire revenir au stade. En 2009-10, il n’y avait que le sportif, pas d’artifices autour, et on faisait 30 000 de moyenne à Lescure. C’est ça le seul moyen, avec aussi des prix attractifs.

(…) J’espère que le maire de Bordeaux, même si Nicolas Florian avait validé le projet des repreneurs américains – avec Alain Juppé -, nous entend. Et que le prochain maire aussi. C’est à la mairie qu’il revient de protéger le patrimoine de la ville. (…) Si demain le club est relégué en Ligue 2, ils auront des comptes à rendre. »

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