Florian Brunet : « Nous sommes à un point d’étape crucial »

Sur les ondes de RMC, Florian Brunet a fait part de son inquiétude vis à vis de la situation des Girondins. Le porte-parole des supporters bordelais rappelle cependant qu’il existe encore une lueur d’espoir pour les Girondins : 

« L’heure est vraiment grave. Nous sommes à un point d’étape crucial. Les heures sont très inquiétantes. Nous n’avons pas connu cette situation depuis 1991 qui est à peu près la même. Nous essayons d’être partie prenante. Je vais contredire les supporters passés précédemment sur RMC puisque je suis leur porte-parole, on ne veut pas partir en bas avec des gens de confiance, on veut partir en haut avec des gens de confiance et cet espoir-là existe encore. » 

« Il faut tout d’abord comprendre la situation du FCGB. Evidemment il y a la dette, mais ça n’est pas tellement ça le fond du problème. Il y a aussi la question de savoir comment est-ce que l’on va faire redémarrer ce club avec une masse salariale et un nombre de salariés totalement surdimensionnées par rapport aux capacités de Bordeaux. C’est ce qui complique la réalisation des envies de chacun. Néanmoins, il y a un projet qui est soutenu par tout l’environnement du club, par les supporters, par la Mairie de Bordeaux, par le Club Scapulaire, qui regroupe 250 entrepreneurs et qui serait même intéressé pour rentrer dans le capital. Ces gens soutiennent un projet qui est entré en négociations quasiment exclusives depuis ce week-end et qui n’envisage pas le redressement judiciaire. Tout ce qu’ils demandent c’est quelques jours de délai. Le temps compte, effectivement, mais tant qu’il reste une possibilité de laisser ces gens travaillés et d’arriver enfin à mettre sur la table l’argent nécessaire et trouver un accord avec King Street, il faut entretenir cette possibilité et il faut à tout prix éviter le déclenchement du redressement judiciaire. » 

« On a d’un côté un mandataire ad hoc, Frédéric Abitbol, qui souhaite continuer de discuter avec lequel ça se passe plutôt bien. De l’autre, on a des communications du club très inquiétantes. On sent comme une envie de pousser au redressement judiciaire avant que l’heure, le jour limite, ne soit atteint. » 

Retranscription faite par nos soins