Florian Brunet : « On mène tous le même combat, dans plusieurs clubs »
Toujours durant son long passage, hier, dans ‘Girondins Analyse’, le porte-parole des Ultramarines, Florian Brunet, a tenté de prendre du recul sur le combat de fond des UB 87 contre ce qu’était devenu le club sous la direction du fonds King Street (en duo avec GACP, pendant les premiers mois).
Florian Brunet note ainsi que les Marine et Blanc ne sont pas les seuls à vivre ça et regrette un peu que la colère des supporters puissent toucher les personnes derrière les fonctions des individus critiqués :
« Je vois quand même qu’on mène tous le même combat, chez les ultras de plusieurs clubs, dont Nantes et Marseille : celui pour le foot populaire, le respect des supporters et de l’histoire des clubs. Donc il faut nous écouter, car ça fait presque 40 ans qu’on est là, que le mouvement ultra existe en France, et qu’on a fait nos preuves.
(…) Si on ne craint pas de toucher les personnes ? C’est malheureux ça, et j’en suis vraiment désolé, mais dans un conflit où on se bat avec nos armes, il y a parfois des ‘victimes collatérales’. Nicolas Calo (directeur de la communication du club, NDLR) et la pauvre dame du service juridique (Heidi Verdet, NDLR), on est désolé pour eux, désolé de leur avoir fait du mal… Mais Nicolas Calo, il est dépassé, il est parachuté. Et la directrice juridique – qui a en plus eu le malheur d’afficher sur les réseaux sociaux sa joie quand Marseille a gagné -, elle a signé un papier qu’il ne fallait pas ; celui pour interdire de stade un jeune ultra sans décision de justice. Elle n’a fait qu’exécuter, c’est vrai ; mais surtout, il faut dire que les Girondins et tous ces enjeux-là, que l’on a abordés, pour le présent et l’avenir, ça les dépasse complètement. Pour nous, qui sommes là depuis 30 ans, c’est notre passion, notre cœur, notre vie ; mais pour eux – là depuis quelques mois – c’est quoi ?«
Retranscription d’RIG faite par nos soins