Florian Brunet : « On ne leur pardonnera jamais leurs attaques au Virage »

Lors de l’émission ‘Girondins Analyse‘ d’hier soir, Florian Brunet, porte-parole des Ultramarines Bordeaux 87, a rappelé des éléments importants du combat de nos supporters contre le président du club au scapulaire, Frédéric Longuépée, et sa politique d’ensemble :

« En l’espace de trois mois, et pour la première fois de l’histoire du club, des choses graves se sont passées… Un courrier a été envoyé par les Girondins à un jeune ultra qui fait tous les matches, tous les déplacements, tous les tifos, pour l’interdire de stade sans décision de justice. C’est honteux ! Ensuite, contre Nîmes, notre liberté d’expression a été bafouée. Suite à ça, et aux banderoles refusées, il y a eu un semblant d’envahissement de pelouse, sur le côté, mais pas prémédité, donc l’arbitre a arrêté le match et ce qui nous sert de président a fait sa seule sortie.. pour stigmatiser le Virage Sud. Derrière, il lèche les bottes des autorités pour agir contre nous, puis il veut nous disperser quand le Virage est fermé, pour tuer le kop, et ils appellent les abonnés du Virage Sud des « spectateurs » dans son courrier. Heureusement, après qu’on l’ait rencontré, le maire de la ville, Nicolas Florian, a su bien faire le forcing pour que l’on soit replacés tous ensemble, contre Strasbourg. Alors, Longuépée a fait venir des gorilles d’une boîte de sécu privée, à Paris, et il y a eu direct des incidents. Nos stadiers ont peur pour leurs places… Enfin, on a quand même gagné notre combat pour notre liberté d’expression, car Longuépée ne nous fait plus chier pour les banderoles ; même si on doit mettre notre camion hors du stade maintenant

Il est mesquin, c’est une pourriture et avec ses loups Thiodet (directeur de la billetterie) et Calo (directeur communication) ils font de la poésie sur LinkedIn en tuant l’âme du club. Alors nous, on essaye de prendre de la hauteur, d’élargir le débat et de voir comment être utile pour la suite de notre club. Dans le fond, Longuépée et Thiodet, ils ne sont même pas le souci, car ce sont juste des opportunistes carriéristes débauchés il y a à peine quelques mois, attachés à leurs salaires de ministres à plusieurs dizaines de milliers d’euros par moi. Longuépée, c’est 50 000 euros par mois. Et ça, pour quoi ? Pour une soirée de vœux aux partenaires insipide, dans un grand hôtel, avec des petits-fours dégueulasse, du vin banal et une ambiance de merde. Des partenaires m’ont appelé, le lendemain, pour me le dire. Ce club se fout de la gueule de tout le monde !

Mais vous savez, des victoires philosophiques et idéologiques contre eux on en a des énormes. Notre plus belle, c’est l’interview de Longuépée à L’Équipe, en décembre, où le mot ‘marque’ n’est plus utilisé une seule fois et où il dit que le sportif redevient central. Il a même dit, là aussi, qu’il avait fait une erreur de communication, donc c’est quand même un bon perroquet qui écoute et répète. Et ça montre bien l’importance de la lutte, même s’il ne faut pas trop considérer Longuépée et Thiodet car ils ne seront qu’une honteuse virgule dans l’histoire des Girondins et personne ne les retiendra, ou juste de mauvais souvenirs. Nous, on est dans l’idée de leur mettre la pression à la moindre connerie qu’ils font. Et ils en font beaucoup. Mais Longuépée, il nous a insultés, salis, trahis, bafoués, avec toute sa clique, donc on ne leur pardonnera jamais leurs attaques au Virage et leurs insultes quotidiennes. Longuépée, quand on est venu au Haillan, on avait juste envie de l’entendre dire qu’il n’y a pas eu de menaces de mort comme sorti dans la presse pour jeter l’opprobre sur le Virage Sud. On va pourrir sa réputation, l’empêcher de dormir, il ne s’en remettra pas. Ils pissent sur le Virage Sud ces gens, et sur l’histoire du club. Longuépée, il voulait m’empêcher de rentrer dans son bureau, je lui ai dit que j’y venais depuis plus de 20 ans alors que lui y venait depuis 6 mois !

(…) Si demain King Street nous propose une rencontre avec eux et sans Longuépée ? On accepterait, bien sûr. Pour moi, Frédéric Longuépée est un petit homme, sans parole, qui ne respecte pas l’humain, comme nous ont dit les salariés, en plus de ne rien connaître au foot et de ne pas comprendre l’utilité d’un kop. La sortie qu’il fait après Nîmes, ça résume tout. Mais bon, admettons qu’un club de foot soit une entreprise – même si je n’aime pas cette idée -… Moi, j’ai une entreprise, mais quelqu’un qui est là depuis un an ne va pas venir parler d’incarner ses valeurs comme si il était là depuis des années. Donc se mettre autour d’une table avec Longuépée, ce serait le légitimer, mais nous on l’a assez pratiqué et on ne veut plus. Il nous vole de l’argent, avec l’affaire de la billetterie – qui continue encore d’ailleurs vu qu’on n’y comprend rien aux places et aux tarifs ; comme pour les affluences que Thiodet gonflent au point de faire rire la sécurité -. Longuépée est un menteur, il essaye de nous intimider et de nous empêcher de nous exprimer, en nous stigmatisant. C’est impossible, pour nous, de discuter encore avec lui. Comment vous voulez que je m’asseye avec ce mec – à qui j’ai envie de cracher à la figure – qui nous vole, moi et mes amis, qui tente de nous mater avec ses gorilles de la sécu, qui nous méprise, nous stigmatise ?!? Il a fait envoyer une lettre, signée du club, pour interdire de stade un jeune exemplaire du Virage Sud sans qu’il y ait une décision de justice. Ce jeune, il se saigne pour être là à tous les matches, faire tous les dép’, le grand chelem ; quitte à manger des pâtes toute la semaine… Il ne dort pas pendant des semaines pour faire les tifos. Et les Girondins se substituent à la justice pour l’empêcher de venir… »

Retranscriptions d’RIG faites par nos soins