Florian Brunet redemande aux candidats à la mairie de s’intéresser au FCGB
Continuant d’interpeller les candidats à la mairie de Bordeaux aux élections municipales de mars, les Ultramarines partagent encore leur courrier général, d’abord envoyé à Nicolas Florian (mairie actuel et candidat pour le rester) puis publié sur les réseaux. Voulant que l’avenir du FCGB soit un sujet des débats, les UB ont obtenu une nouvelle réponse, hier, de la part de Thomas Cazenave, qui explique via Twitter :
« Je comprends certaines inquiétudes portées par les supporters, je crois au dialogue pour trouver rapidement une solution. Nous avons besoin du soutien dans la durée des actionnaires pour élaborer un vrai projet sportif permettant d’obtenir des résultats durables. Notre club doit retrouver ses couleurs, son lien fort avec les supporters, avec les Bordelaises et les Bordelais. Le partenariat de gestion du stade avec la métropole doit être réétudié. Le stade Matmut Atlantique doit devenir un lieu aimé de tous. »
Mais ces mots n’ont pas vraiment touché Florian Brunet, porte-parole des Ultras, qui a répondu :
« Nous espérons de la part des candidats, un travail autrement plus argumenté que de simples tweets. Nous, bénévoles, avons consacré un temps important pour expliquer en détails la problématique. Quand au dialogue, avec la direction il n’est plus possible. C’est allé trop loin. (…) Encore une fois, les Ultramarines, qui représentent plus d’un millier d’adhérents, attendent toujours de la part des candidats une réponse écrite et argumentée à notre courrier sur l’avenir des Girondins. Il est « amusant » de constater que les candidats pensent manifester un certain intérêt à la situation des Girondins par de simples tweets. Nous vous demandons de vous engager et de le faire par écrit par un travail au moins à la hauteur du nôtre en y répondant point par point.
Nous vous rappelons qu’il n’existe qu’un club en capacité de mettre la ville dans la rue comme en 95 contre Milan, de réunir 120 000 personnes aux Quinconces comme en 2009, de faire une fête populaire monumentale comme en 2015 pour Adieu Lescure. Ce club s’appelle Girondins. Notre club fait partie du patrimoine de la ville, il est dans le cœur de chaque Bordelais, même de ceux n’aimant pas le football. Il est de votre responsabilité, élus ou souhaitant l’être, d’y apporter beaucoup plus d’intérêt. Le peuple bordelais aura de la mémoire. »