Florian Brunet revient sur le clash Gus Poyet – FCGB et charge l’Uruguayen
Au cours de son long passage dans ‘Girondins Analyse‘, hier soir, Florian Brunet (l’un des porte-parole des Ultramarines) a notamment été invité à revenir sur l’affaire du début de saison, autour du départ de Gustavo Poyet pour raisons disciplinaires.
Les explications de Florian, qui choisit le camp de l’ancienne direction et pas celui de l’ex coach uruguayen du FCGB, sont retranscrites ci-dessous :
Le podcast entier de l’émission (diffusée en direct sur la radio R.I.G) est dispo ICI !
« Déjà, précisons que nos relations de l’époque avec le président Stéphane Martin s’étaient nettement réchauffées, car ça avait été très tendu il y a un an et demi. Mais il était venu à notre local, nous faire face pendant plusieurs heures, on lui avait fait tous nos reproches et il avait assumé. Il était venu seul, déjà, et j’avais rarement vu un homme se faire autant attaquer, mais ce jour-là il nous avait surpris, car on avait vu sa contenance, sa profondeur d’esprit. Il nous avait prouvé qu’il n’était pas n’importe qui et puis, mais comme avec Triaud, avec qui la relation s’était aussi faite comme ça, un climat de confiance s’était instauré….
Ensuite, Poyet, c’était burlesque. Il est devenu fou en conférence de presse, et ce n’est pas quelque chose qui se fait. Mais nous, on a été informés, et on a vu de nos yeux que Poyet – qui était à la base un homme de GAPC – avait craqué. Et lui, de toute façon, son histoire, elle est toujours faite de conflits et il n’est pas très calme. On avait pourtant une certaine affection pour lui, on l’avait rencontré et ça s’était bien passé, mais cette façon de faire éclater les choses en conférence… Nous, on a pu voir des sms, constatés par huissier – c’est allé loin ! –. Il savait dès le mercredi, veille de match, pour le départ de Gaëtan Laborde à Montpellier. Martin l’avait prévenu. Donc on a eu la preuve, ce par A + B, que Poyet mentait : c’est sûr à 100%. Alors comment voulez vous le défendre ? Après, on sait qu’il y a des supporters pour tout, sans dénigrer personne, et que dans un débat tous les avis existent.
Mais Poyet, ce n’est pas un sujet important, et à cette époque-là, on pensait surtout à autre chose par rapport au club, et on a aussi su, via Stéphane Martin et d’autres personnes au club et de notre réseau, qu’il se passait des choses pas claires dans les transferts. Le club ne respirait pas la sérénité, et on en avait assez parlé, donc ne revenons pas là-dessus. En tout cas, on ne regrette rien. »