Florian Brunet (Ultramarines) : « Après Paris, ce n’est pas un hasard si on a connu une telle crise »
Avant de rencontrer Stéphane Martin, le président des Girondins de Bordeaux, Florian Brunet a ré indiqué, hier dans ‘Girondins Analyse (radio R.I.G), qu’il avait trouvé le club bien mou, notamment dans sa gestion de la grave crise de l’automne-hiver dernier. Selon le leader des Ultramarines – par ailleurs aussi impliqué dans la défense des UB face aux IAS – , il aurait fallu être ferme d’entrée du côté de la direction, comme par exemple après l’élimination honteuse en tour préliminaire de C3 par Videoton ou après le 6-2 subi à Paris, fin septembre.
« Je pense que vous avez compris, dans nos précédentes interventions, que pour nous la saison a été gérée de façon calamiteuse. Et je vous dis toujours ça en ne parlant que du sportif. Mais tout se mêle un petit peu… Pour nous, déjà, c’est grave qu’il n’y ait pas eu de réaction forte du club après Videoton, qu’on a un peu oublié car il y a eu un redressement rapide et un bon début de championnat. Mais c’est quand même scandaleux de se faire sortir comme ça en Europe, d’entrée, par des inconnus de l’Europe de l’Est. Après, à Paris, on a donné une image dramatique, se réduisant au rang de petit club, de club lambda, admiratif du grand PSG. Pour le seflie avec Neymar, je n’en veux même pas à Malcom – car ça reste un gamin, peu mature, qui est dans sa bulle car on gère tout pour lui depuis des années -, mais le club et Jocelyn Gourvennec sont fautifs de ne pas l’avoir recadré, car ça lui aurait servi dans sa vie future. Et derrière, après Paris, ce n’est pas un hasard si on a connu une telle crise. Dans le football, la dimension psychologique, est extrêmement importante, et là on a touché l’inconscient des joueurs, qui ont plongé. »