Florian Brunet (Ultramarines) : « Qui dit grand club, dit grand peuple »
Passé, cette semaine, dans l’émission ‘Le Talk’ (WebGirondins), le porte-parole des Ultramarines Bordeaux 87, Florian Brunet, a récapitulé tous les griefs des UB et des supporters des Girondins de Bordeaux envers les dirigeants, depuis fin 2018 et la vente du club par M6 aux fonds d’investissements américains King Street et GACP (éjecté fin 2019) :
« Ils ont volé les gens, les ont trahis, ont bafoué le club, les supporters, on a été insultés comme jamais. Donc à force, ça a créé une exaspération qu’on va devoir aller tous exprimer samedi en se rassemblant (« Nous Les Girondins »). Enfin, déjà. reprenons les choses par le commencement… Vous ne pouvez pas autant faire rêver les gens. DaGrosa est arrivé, il nous a parlé de Ligue des Champions et patati et patata, c’était extraordinaire… Après, on nous a parlé d’un changement de logo, et en septembre 2019 on nous a présenté un truc ne ressemblant à rien sur lequel on a dit de mettre ça de côté et qu’il était hors de question de sortir ça. Après, on nous a empêchés d’acheter des places en Virage Sud, donc on s’est retrouvé, certains membres de la tribune populaire, à devoir payer des places deux fois plus chères… Et puis des membres de la tribune ont été interdits de stade, arbitrairement et sans la moindre preuve… Enfin, il y a eu tellement d’histoires que j’en oublierai. On a aussi trouvé, pour Bordeaux – Strasbourg, une bande de ‘gorilles’ venue de Paris pour nous accueillir et faire la sécurité, afin d’essayer de nous disperser aux quatre coins du stade comme voulu par le président. Mais j’en passe et des meilleures… Comme le tableau pour représenter la rivalité contre Marseille avec Diawara.
Donc comment voulez-vous, alors qu’on a plein d’épisodes comme ça, que le peuple bordelais, qui est un peuple fier, accepte ça ? Le fierté du peuple, elle est là. Je veux dire que vous ne faites pas une journée comme Adieu Lescure, en 2015 ; ou vous ne mettez pas la ville dehors en 96 pour Bordeaux – Milan ni me rameutez 120 000 personnes aux Quinconces en 2009 pour le titre ; si vous n’avez pas un peuple qui aime infiniment et profondément son club, les Girondins… Bordeaux est, encore une fois, un grand club. Et qui dit grand club, dit grand peuple. Et ce peuple, qui depuis deux ans est insulté et bafoué à tous les niveaux – sportif, éthique -, en a marre de l’être. Alors cette colère, elle a besoin de s’exprimer, et il faut que des décisions soient prises et que l’équipe opérationnelle de direction de Frédéric Longuépée parte, sinon ça continuera. »
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