François Grenet : « Enock Kwateng n’est pas à l’aise quand il évolue à droite »

Au micro de Top Marine & Blanc (ARL), François Grenet, s’est confié sur les prestations d’Enock Kwateng au poste de latéral droit, poste auquel, le joueur champion de France en 1999 avec les Girondins, a lui-même évolué.

Une position qui selon lui, ne serait pas la meilleure pour le joueur formé au FC Nantes : 

« Le problème d’Enock Kwateng, comme je le disais dans d’autres médias, c’est aussi celui de Loris Benito quand il était là à l’époque. On joue avec des latéraux qui ne le sont pas. Les meilleures prestations qu’il ait fait aux Girondins, c’est lorsqu’on évoluait dans des schémas à trois ou des schémas à cinq derrière et que lui était positionné dans l’axe. Il est rugueux et puissant. Le problème quand il joue à droite c’est qu’il est complètement paumé. Contre Paris, autant je loue le choix tactique de Vladimir Petkovic d’avoir débuté dans un 4-4-2 classique avec Timothée Pembélé devant Enock Kwateng pour essayer de bloquer les couloirs car ça va vite côté parisien dans ce domaine-là, ça se projette très vite, il y a de bons relanceurs. Mais pourquoi mettre Enock Kwateng arrière droit ? On sait qu’il n’est pas à l’aise à ce poste là. Ça faisait longtemps qu’il n’avait plus évolué dans cette position. Sur l’action du but, certes il est trop loin, mais pour quelle raison ? Parce qu’il sait qui est face à lui. Ça peut être Kylian M’Bappé, comme Neymar, comme un arrière gauche qui arrive lancer, du fait qu’il ne soit pas sûr de lui, il met de la sécurité. La sécurité, on la met en prenant de la distance. Sauf que mettre de la distance, dans tes 18m face à des joueurs comme ça, ça ne pardonne pas. Sur d’autres actions qui étaient moins flagrantes car derrière il n’y a pas eu de but, il s’est fait enrhumer plusieurs fois, parce que ça n’est pas son poste. On peut dire malheureusement que le premier but est pour lui, mais il y a d’autres matchs sur lesquels les buts ont été encaissés suite à d’autres erreurs individuelles et c’est justement ça qui me dérange. Même sans être spécialiste du poste, il n’y a d’ailleurs pas qu’à Bordeaux que ça se produit, c’est également le cas chez les Bleus puis aussi au PSG en Champion’s League. […] » 

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