Frédéric Longuépée, le président qui va (trop ?) loin !
Au travers d’une longue et captivante enquête (‘Cauchemar en coulisses‘ à lire ICI), le média Revue Far Ouest se penche, à son tour et avec un angle différent, sur les conflits entre les actionnaires des Girondins de Bordeaux et surtout entre la direction et les Ultramarines.
Revue Far Ouest prend le parti de s’intéresser longuement à la personne de Frédéric Longuépée, président choisi fin 2018 par le fonds d’investissement King Street (86.4% du club, contre 13.6 pour GACP… qui devrait être évincé) pour diriger le club bordelais… ou plutôt l’entreprise des Girondins, voire la « marque Girondins ». Car avec Longuépée, qui ne s’en est d’ailleurs jamais caché dans ses déclarations, les revenus hors foot doivent être développés et tout ce qui touche au football cela ne l’intéresse pas vraiment.
En interne, où l’ambiance au sein du château du Haillan s’est dégradée, où certains ne savent plus où va le club et où Longuépée est vu en tyran, les méthodes de l’ancien gymnaste de haut niveau (participation aux Jeux Olympiques de Séoul en 1988), qui a travaillé au Paris Saint-Germain comme directeur général adjoint chargé des activités commerciales pendant six ans (2012-18) sont vivement critiquées : renvois douloureux de salariés – souvent au club depuis longtemps – ; parfois avec des procédures judiciaires à la clé ; recrutements via des chasseurs de têtes de « top managers » aux salaires exorbitants mais dont la qualité du travail ne fait pas un consensus évident – sans parler du fait que certains ne connaissent pas le foot ou supportent… l’Olympique de Marseille (!) -, pression pour atteindre les objectifs de chiffres – vous avez dit burn-out ? -, stratégie de communication bien huilée pour que le grand public voit un tableau idyllique.
Mais en réalité le tableau n’est, on dirait bien, pas si rose.