Geraldo Wendel raconte les conditions de son arrivée et de son départ des Girondins de Bordeaux
Sur les ondes d’RIG, dans l’émission ‘Girondins Analyse’, l’ancien N°17 du FCGB, Geraldo Wendel a raconté les dessous de son arrivée et de son départ de Bordeaux.
« Mon arrivée, c’est grâce à Ricardo, oui. Il me connaissait depuis l’équipe Olympique du Brésil, et nous avions été champions du Brésil avec Cruzeiro. Quand il arrive aux Girondins, en 2005, il prend Fernando, Henrique et Denilson, et puis Jussiê aussi. Puis Denilson n’est pas prolongé, il part dans le Golfe, et Ricardo m’appelle pour me dire qu’il a besoin d’un ailier gauche. Et moi j’ai dit ‘Oui, prends-moi le billet d’avion, je pars demain’ ! En une semaine, tout s’est enclenché, je suis venu et j’ai pu commencer ma formidable histoire avec cette équipe. Si je connaissais Bordeaux avant ? Oui, je connaissais déjà un peu, grâce aux nombreux Brésiliens du championnat de France. Tout le monde connaissait le passage de Ronaldinho à Paris, et au Brésil c’était Lyon qui était suivi, avec Juninho, Cris Caçapa etc. Et moi, j’ai eu la chance de jouer à Bordeaux, où on s’est aussi fait connaître au Brésil quand nous avons été champions de France et que nous avons été en quarts de finale de la Ligue des Champions. Tout le monde parlait alors des Girondins. Mais maintenant, on ne parle plus que du PSG et de Neymar…
Mon départ ? Franchement, il était un peu… ‘précipité’ on va dire. Je trouve qu’après 5 ans passés ici, et après seulement une seule mauvais saison, la dernière ; je méritais mieux. Mais le nouveau coach – c’était Francis Gillot – m’a dit d’entrée que j’étais une deuxième option pour lui, que je devrais gagner ma place. Je sentais qu’il ne respectait pas mon histoire avec Bordeaux, car j’avais quand même gagné des choses, été dans l’équipe type du championnat et nommé dans les 4 meilleurs joueurs de la saison de Ligue 1. Mais lui, m’a mis sur le banc des remplaçants, et j’ai trouvé ça un peu injuste. Donc franchement je pense que tout ça m’a forcé à vite changé d’équipe. Un club saoudien est alors venu, il a mis l’argent et c’est vrai que je suis parti un peu vite et un peu tôt de Bordeaux. Mais c’est la vie. Après ça, je suis rentré au Brésil, à Vasco de Gama, j’ai gagné des titres avec Sport Recife et Goias. Comment c’était en Arabie Saoudite ? C’est vrai que je suis parti pour l’argent, car au niveau de la vie et du foot c’était moyen. Je suis resté là-bas un an, j’ai été champion, et je suis rentre au Brésil. Mais du coup, c’est vrai que je suis parti un peu trop vite et trop tôt de Bordeaux. »