Gérard Lopez : « Sur certaines rencontres on a manqué de chance »

Interrogé sur France Bleu Gironde, quant aux scénarios des matchs des Girondins, le président bordelais, Gérard Lopez, a confié que ceux-ci ne se ressemblaient pas forcément. 

Si certains matchs avaient été gagné lors du début de saison, le FCGB ne se trouverait peut-être pas dans une telle situation selon l’homme d’affaires : 

« Les matchs se suivent et ne sont pas forcément tous les mêmes. Il y en a certains en début de saison que l’on aurait peut-être pu gagner et qui nous auraient mis dans une autre situation même psychologique. On regarderait plus vers l’avant que vers l’arrière. Sur certaines rencontres on a manqué de chance, il y en a eu d’autres que l’on a laissé partir, ce qui arrive à n’importe quelle équipe. Il n’y a pas une partie qui ressemble à l’autre, mais quand on les met ensemble, ce qui manque, c’est le temps. Ce n’est pas non plus évident d’avoir un groupe élargi de plus de 30 joueurs dans lequel il y a énormément de changements. […] Un coup de mou peut arriver à n’importe quelle équipe sauf que quand on est en bas de tableau, ça se remarque davantage et l’impact est plus important que si on était en haut. La grosse différence c’est que dans une première saison dans laquelle on a fait pas mal de changements, il n’y a pas encore nécessairement une cohésion de groupe absolue de tous les instants. Mais ça vient, c’est juste une question de temps. On a vu contre Lyon que le bloc était plus compact et solidaire. […] Le constat est que l’on est en dessous de ce que l’on voulait faire. En début de saison, on n’a pas gagné des matchs qui auraient pu tout changer. Avec cinq ou six points de différences, on n’aurait pas cette discussion. Le football, c’est un jour on est très mauvais, un autre ou l’on est très bon, et en réalité, on est ni l’un ni l’autre. En interne dans un groupe la réalité, c’est qu’on est entre les deux. Ce qui compte, c’est le résultat in fine. Là dessus on a été parfois malchanceux et d’autres fois, pas donné ce qu’il fallait donner. Contre Lyon, c’était une bonne réaction d’orgueil et il faut construire là-dessus. »

Retranscription faite par nos soins