Gilbert Brisbois : « Dans le foot, maintenant, il faut avoir un agent dans sa poche pour croquer »
Lors de l’émission ‘L’After Foot’ d’hier soir, sur RMC, Gilbert Brisbois et Daniel Riolo ont discuté de l’importance croissante des agents dans la vie et la gestion des clubs, en prenant le cas des Girondins de Bordeaux actuels.
G.B : « On a reproché à Poyet de faire tandem avec son agent et que, en gros, ça devait passer par lui. Pour croquer… Là, l’agent d’Henry s’est pointé et a demandé une grosse commission. Et on apprend aussi que dans l’entourage de DaGrosa, le patron de GACP, il y a aussi un agent qui veut placer ses mecs… Donc, en gros, dans le foot, maintenant, il faut avoir un agent dans sa poche pour croquer. C’est quand même un peu gênant ! Il y en a marre de ça… Le pouvoir, aujourd’hui, il est plus que jamais aux agents. »
D.R : « En l’occurrence, pour Thierry Henry, ce n’est pas exactement la même chose, car on ne sait pas si derrière Darren Dein allait placer ses joueurs. Pour Poyet, il y avait vraiment une volonté de croquage sur les joueurs, parce qu’il a écarté des mecs qu’on lui proposait pour réserver des places à ceux qui étaient connus par l’agent. Après, Gilbert, excuse-moi… mais là tu découvres un peu l’Amérique avec cinq siècles de retard. C’est quelque chose d’assez fréquent, de plus en plus, surtout dans les clubs qui ne sont pas bien tenus au niveau de l’institution. En Angleterre, il y a quand même un club, Wolverhampton, qui est totalement sous l’emprise d’un agent, Jorge Mendes, qui y place ses portugais. Et ce n’est pas le seul club dans ce cas. »