Gus Poyet parle de la finale de C3 de Marseille et se rappelle sa première finale de C2, comme joueur
A l’occasion de la finale d’Europa League de… l’Olympique de Marseille, contre l’Atlético de Madrid, l’entraîneur des Girondins de Bordeaux, Gustavo Poyet, s’est vu demander son avis sur cette affiche ; qu’il juge comme une bonne nouvelle pour le football français. Ensuite, Gus a aussi pu raconter ses souvenirs liés à des finales de Coupe d’Europe. Car dans les années 90, quand il était joueur, le milieu de terrain uruguayen a gagné la C2 (Coupe des Vainqueurs de Coupes) deux fois : avec le Real Saragosse en 1995 et avec Chelsea en 98. Mais son succès avec le club espagnol l’a, visiblement, plus marqué.
Les propos de Gus Poyet sont issus de sa conf’ de presse de jeudi, avant Bordeaux – Toulouse (4-2, 37ème journée de Ligue 1) :
« Si Marseille a des chances ? Je crois déjà, en premier lieu, que Rudi Garcia va beaucoup regarder l’Atlético et ses joueurs, car il les connait bien, afin de prendre les bonnes décisions. Mais l’Atlético Madrid c’est vraiment une équipe très dure à jouer, car elle ne s’arrête jamais… Jamais. Peu importe le résultat, le moment du match – 10ème minute, demi-heure de jeu, 90ème… – ; jamais ils ne vont s’arrêter. Tous les joueurs qui rentreront sur le terrain vont se battre, tout le match. Donc déjà, vu qu’on sait tous ça sur eux, il faut que Marseille non plus ne s’arrête jamais. Sinon ce sera dur. Mais je pense que Marseille a de la qualité ; bien sûr ; pour les gêner. Après, c’est une finale…Et une finale c’est spécial. Alors on attend de voir.
(…) Quand j’ai gagné la Coupe d’Europe avec Saragosse ? Merci de m’en parler, car aujourd’hui (jeudi 10 mai, NDLR) ça fait 23 ans. Alors oui, aujourd’hui c’est mon anniversaire, car ça fait 23 ans que j’ai gagné la Coupe (sourire). Donc merci de m’en parler. Je vous dis ça car sur WhatsApp on a un groupe… c’est exceptionnel (rire) ! Tous les joueurs de l’époque sont dans le groupe, et ce matin – je ne sais plus qui était le premier à le faire – on s’est dit : ‘Bon anniversaire’. C’était vraiment spécial ce jour-là. Nous n’étions pas favoris, car c’était quelque chose de nouveau pour nous. On arrivait sans pression ; mais quand même… Il y avait beaucoup de monde au stade. Enfin, surtout nos supporters. Vous savez, quand vous arrivez dans le stade, que tous vos supporters sont déjà là et pas ceux de l’autre équipe, ça montre aussi que vous n’avez pas l’expérience (rire) ! Personne n’avait l’habitude d’être en finale, c’était nouveau, donc on était arrivé 2 ou 3 heures en avance, et les supporters aussi. Alors que les supporters d’Arsenal ils étaient arrivés 5 ou 10 minutes avant la partie. On avait réalisé quelque chose de très important, c’était juste une opportunité unique pour Zaragoza de gagner quelque chose comme ça. Alors ce jour-là on avait vraiment réalisé quelque chose de fort ! Et ça fait beaucoup de bien de se rappeler de ça. Et surtout de ce but de Nayim ! »