Gustavo Poyet : »Changer l’image qu’on a laissée lors de notre dernier match à Paris »
Avant FCGB – PSG, dimanche soir, pour la 34ème journée de Ligue 1, l’entraîneur des Girondins de Bordeaux, Gustavo Poyet, a parlé à la presse, donnant ses ressentis d’avant réception de l’ogre du championnat de France.
« Cette semaine, aux entraînements, c’était bien plus facile. Car c’est vrai que c’est totalement différent. Pour moi, vu que je dis depuis longtemps qu’il est à part des autres rencontres, que je mettais ensemble, c’est facile de parler de ce match. Peut-être que pour le match d’après, je reparlerai beaucoup de Montpellier, mais pour le match contre Paris c’est… complètement différent. Comment j’aborde ce match ? Pour nous, les coaches, je crois qu’on essaye tous de trouver des solutions pour leur faire mal, à Paris… Mais pour mettre en place nos idées, il faut les joueurs. Et ça dépend aussi de comment Paris arrive, avec quelle équipe ils vont jouer, et de beaucoup de choses qui doivent bien se passer pour nous si on veut espérer gagner. Mais nous, entraîneurs, on va décider du mieux possible, et les joueurs ne devront pas se poser trop de questions une fois sur le terrain. On devra travailler pour trouver un bon équilibre, surtout défensif, car on sait qu’on va beaucoup défendre. Normalement, Paris devrait marquer au moins un but, car ils le font tout le temps ou presque, mais on ne doit rien leur laisser. Et après, il faut aussi changer l’image qu’on a laissée lors de notre dernier match là-bas (défaite 2-6, NDLR), même si je n’étais pas à Bordeaux. Je pense que ça c’est vraiment une chose très importante pour tout le monde à Bordeaux.
(…) Paris est déjà champion, mais ils visent des records, et je pense que ça ne va pas nous aider… Même s’ils ont joué en Coupe de France mercredi. Mais pour nous c’est un gros match, on ne joue pas beaucoup de rencontres dans un ‘Matmut’ full, à guichets fermés. Dimanche ça sera le cas, il n’y a plus de billets à vendre. Pour les joueurs, qui demandent ça, des ambiances comme ça c’est toujours spécial – et j’en ai vécues en Angleterre -. Alors si c’est ‘spécial’, il faut jouer le match et essayer de le gagner !«