Gustavo Poyet : « Je suis quelqu’un qui n’aime pas perdre »
Invité de Margot Dumont, pour beIN Sports, Gustavo Poyet s’est de nouveau présenté aux médias et aux supporters :
« J’ai commencé dans les divisions inférieures (Brighton en D3 anglaise, ndlr), puis je suis monté petit à petit pour avoir l’opportunité d’entraîner en Premier League, la Grèce ensuite, puis l’Espagne, la Chine et maintenant la France. J’ai bougé partout ! (…) Je suis un passionné, je l’étais déjà comme joueur. Je suis quelqu’un qui n’aime pas perdre. Mais alors pas du tout. Je me suis assagi avec le temps, je suis plus tranquille. (Les critiques, ndlr), c’est normal, ça marche comme ça. Pour décrire comment ça marche maintenant il faut regarder Zinédine Zidane : l’année dernière c’était le meilleur entraîneur du monde et aujourd’hui certains disent qu’il n’est pas bon ! C’est le football. Si on me demande ce qui n’a pas marché dans ma carrière, je réponds le Betis Séville : c’était mon échec, pas celui du club. Mais c’est toujours plus facile de regarder les côtés négatifs que les positifs. »
Le nouvel entraîneur des Girondins est également revenu sur son arrivée surprise à Bordeaux :
« J’étais en Amérique du Sud, chez moi, où je rendais visite à ma mère. Ensuite il y a eu des contacts au téléphone et puis c’est allé très vite. Le premier contact remonte, je crois, au dernier match de l’entraîneur (celui de Gourvennec contre Caen, ndlr). J’ai voyagé par Madrid, Londres, Paris puis Bordeaux. C’était de la folie ! »
Margot Dumont a également questionné l’entraîneur uruguayen sur la nomination de Fernando au poste d’adjoint, alors qu’il était plutôt pressenti pour épauler Michel Preud’homme, ce qui n’est « pas un problème » pour Poyet :
« J’ai besoin de quelqu’un qui connaît bien le club. Ils m’ont parlé de Fernando et j’ai commencé à parler avec lui. Cela c’est très bien passé, c’était magnifique. »