Gustavo Poyet : « Maintenant, ce n’est plus un souci de prendre un but »
Confirmé officiellement par M6, l’actionnaire du club, en tant qu’entraîneur des Girondins de Bordeaux pour la saison prochaine (selon @GInfos), Gustavo Poyet est déjà tourné vers la ‘finale’ de la 38ème et dernière journée de Ligue 1 qui attend ses joueurs, à Metz. Mais l’Uruguayen, après le succès contre Toulouse qui a replacé les Marine et Blanc en prédateur dans la course à la dernière place européenne, notait surtout beaucoup de positif :
« Ce qui est bien, c’est qu’on prend encore un but et… pas de problème ! Les joueurs continuent de jouer et ils l’emportent. Je crois que c’est contre Lille la première fois où nous avons gagné après avoir pris le premier but, alors ça nous a servi. Car maintenant, ce n’est plus un souci de prendre un but car on sait que devant on peut y aller et qu’on a des joueurs qui vont te faire les choses pour gagner le match. Et ça se passe très bien, même si on prend un but qu’on ne doit pas prendre, car je n’ai pas senti de nervosité. Nous étions confiants, tous bien, même à la mi-temps (1-1, NDLR). Aussi, avant le match, on voulait le gagner car c’était un derby ; déjà ! Et un derby, ça se gagne, il ne faut pas l’oublier. Après, on vise l’Europe, donc maintenant on va essayer de gagner le dernier match à Metz et attendre que Lyon fasse quelque chose pour nous contre Nice (sourire)… Ce sera ouvert jusqu’au bout, c’est bien. Mais nous, d’abord, concentrons-nous sur nous pour aller gagner à Metz.
(…) Notre situation, elle est quand même vraiment incroyable, car si on m’avait demandé, avant le match de Lille (J 32, NDLR), si je croyais qu’on allait jouer le dernier match pour se qualifier en Europa League… J’aurais dit ‘Tu es malade !’. Mais sur les derniers matches on a fait quelque chose de vraiment important, alors il faut continuer. Et bien finir la semaine prochaine. (…) Désormais, même menés, on joue, on essaye d’aller de l’avant, de prendre des risques, alors que ce n’était pas la norme il y a 3 mois. En ce moment, c’est difficile de jouer contre nous. Et si on est capables de rester agressifs, avec et sans le ballon, tout en maintenant ça, on est une équipe très dur à contrer. En plus, avec Martin (Braithwaite) et Malcom, j’ai des attaquants qui marquent. Et je l’avais demandé, car j’en avais besoin. Cette saison, et j’en rigolais avec Martin ce matin (samedi, NDLR), on va avoir la possibilité de se qualifier en Europe sans un attaquant qui marque 15 buts. C’est important pour tout le groupe de voir ça, car si, en plus, nos attaquants marquent, ça nous aide. Et là, Martin l’a fait… Comme souvent, c’est contre une ancienne équipe où il a joué. Ça arrive souvent. C’est le foot. En tout cas, Martin avait déjà fait des gros matches avant, mais sans marquer beaucoup, et là il marque deux fois. Encore une fois, c’est quelque chose d’important pour le dernier match de la saison.. »