Gustavo Poyet : « Quand on perd, je dis que c’est moi le responsable, alors quand on gagne… »
Face aux médias, en conf’ de presse, Gustavo Poyet s’est exprimé sur la façon dont il analysait la situation actuelle des Girondins, en pleine ‘remontada’ vers la 6ème place (15 points pris sur les 18 derniers mis en jeu). A la lutte avec Nice et Saint-Étienne pour ce dernier ticket européen, le FCGB et son coach ne tirent pas encore de bilan, mais l’Uruguayen se réjouit quand même déjà des progrès de sa formation.
« A la fin de la saison, moi, personnellement, comme je vous le dis toujours, je m’analyse moi en premier. Quand je rentre chez moi, je me demande si c’était bien l’équipe que je voulais faire jouer, si notre système était bien, si on a réussi à faire les choses dont on avait parlé avant le match… Et le responsable, en premier, c’est moi. Donc j’analyse d’abord tout ça, à propos de moi, après chaque match. Et après je passe aux analyses des joueurs, ce qu’ils ont fait de bien ou pas. Alors quand la fin de saison arrivera, je veux faire pareil, regarder les choses comme je le fais d’habitude. Depuis que je suis là, on a pris 26 points en 15 matches. Avant que je n’arrive, on avait pris 20 points sur la première moitié du championnat, et là nous en sommes à 32, en comptant aussi les 3 points pris à Troyes avec Jocelyn Gourvennec et ceux pris à Nantes avec Éric (Bedouet). Sur la deuxième phase de la saison, on a fait quelque chose de bon… non ? Quand on perd, je dis que c’est moi le responsable, alors quand on gagne je crois aussi que c’est parce que j’ai bien fait des choses (sourire)…
Maintenant, je parlerai vraiment à la fin de la saison, d’ici là je ne veux pas dire beaucoup de choses. On est dans une situation incroyable, à pouvoir encore se qualifier pour l’Europe, alors on va tout faire pour aller chercher ça, et si ça arrive… Je crois que l’avion de Metz à ici il sera joyeux ! Donc j’espère qu’on fera quelque chose d’important au dernier match. (…) Mais on sait aussi qu’on dépend également d’un autre résultat, pas que du nôtre. Lyon a perdu à Strasbourg, alors ils auront besoin de gagner, donc ce sera incroyable ce match contre Nice. On ne sait pas ce qui va se passer. Et si Nice gagne ; alors là (il lève les bras, en signe d’impuissance)… A nous, au moins, de tout faire pour ne pas avoir de regrets. Le plus important c’est nous, donc gagnons à Metz. »