J. Rothen re-charge les joueurs girondins, D. Riolo attaque la « direction »

L’ancien joueur international français Jérôme Rothen et l’éditorialiste Daniel Riolo ont donné leurs avis sur le Brest – Bordeaux d’avant-hier (1-1, J23 de Ligue 1). Fidèles à leurs récentes déclarations, l’un et l’autre sont abattus par ce que propose le FCGB, sur et hors du terrain :

JR : « C’est incompréhensible. Sousa ou pas, ce sont les joueurs. Et là, encore, on en revient toujours à la même chose : le petit esprit des joueurs de Ligue 1. On fait un match correct, on mène au score – et c’est normal qu’ils aient mené à Brest, ils étaient même prêts de marquer le deuxième but -, puis il y a un carton rouge pour Brest. Alors tout va bien pour Bordeaux. Mais après, les mecs, ils en font un peu moins, ils font moins d’efforts, ils jouent à la baballe, ils ratent les occasions. Et le problème c’est que derrière tu te prends un coup dans la tête, puis il y a plusieurs occasions et ils peuvent même le perdre à la fin ce match. Là, c’est deux points de perdus. Après, je ne sais pas quelles sont les ambitions à Bordeaux, car quand je vois cette équipe je me dis que les joueurs ne sont pas ambitieux, qu’ils n’ont pas envie. (…) C’est pour ça que de s’en prendre à Paulo Sousa, aujourd’hui, franchement, ça sert à rien. »

DR : « Mais à Bordeaux, il ne se passe plus rien. Qu’est ce que tu veux dire aux joueurs alors qu’il n’y a plus de direction ? On ne sait pas où va le club. Même Paulo Sousa, qu’est-ce que tu veux qu’il soit motivé ? Il n’en a rien à cirer ! Mais franchement, si tu es Paulo Sousa, tu ne dis pas à tes agents ‘Trouvez-moi un club que je me barre de là, car franchement qu’est-ce que je reste à faire là’ ?… Franchement, comment veux tu qu’un entraîneur s’épanouisse ou envisage de s’épanouir aujourd’hui à Bordeaux ? Tu n’as qu’une envie, il faut te barrer vite ! Moi, je suis entraîneur de Bordeaux, je m’en vais. Je m’en vais ! S’en prendre à Paulo Sousa, ça ne sert à rien. Mais même aux joueurs… Quand un club n’a pas de direction… Il n’y a pas de capitaine sur ce bateau, il va couler !« 

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