Jimmy Briand : « Il faut montrer les ‘cojones’ comme disent les Espagnols et se qualifier »
Lui aussi en salle de presse, avant le quart de finale de Coupe de la Ligue entre les Girondins de Bordeaux et Le Havre (Ligue 2), l’attaquant des Marine et Blanc, Jimmy Briand, a réabordé le thème de la revanche que devait prendre le FCGB sur le club normand, venant de l’éliminer en Coupe de France.
« On n’a pas le temps de s’apitoyer sur notre sort, et sur le résultat de ce dimanche, même si nous sommes très déçus et frustrés car c’était le premier match de l’année et qu’on perd à domicile contre une deuxième division. Maintenant, un deuxième match qui est extrêmement important arrive vite et il faut relever la tête. On doit passer en Coupe de la Ligue, et puis montrer que nous sommes une vraie équipe de caractère en battant cette équipe du Havre chez nous. Il faut montrer les ‘cojones’ comme disent les Espagnols et se qualifier.
Dimanche, Le Havre avait bien préparé son coup en étant solide défensivement et en exploitant une de ses rares opportunités. On sait à quoi s’attendre. Il nous faudra plus de détermination pour la mettre au fond. Mercredi soir, nous ne serons pas surpris de l’adversité… même si ce dimanche non plus nous ne l’étions pas car on avait bien préparé le match et qu’on sait que les équipes de Ligue 2 sont de bonnes équipes. Ce sera à nous de mettre plus de folie pour les pousser à la faute et trouver la faille, ce qui n’a pas été le cas en Coupe de France. Donc il nous faut retrouver cette efficacité qui nous avait permis d’avoir de bons résultats avant.
(…) Dans ce groupe, je pense que peu de joueurs ont déjà joué une demi-finale de Coupe de la Ligue, donc si on ne prend pas conscience qu’il y a ça en jeu il faut changer de métier. Je ne suis pas là pour montrer le chemin mais on doit bien savoir que quand on joue un quart de finale – et ça dans n’importe quelle compétition – il faut tout donner et aller chercher la qualification. On a la chance de recevoir, et il ne faudra pas se louper. Dimanche, les plus déçus, c’était nous ; et on va se rattraper. Quand on joue deux fois de suite la même équipe en si peu de temps et qu’on perd le premier match il faut se servir de tous les leviers et forcément que l’esprit de revanche sera là. On se doit une revanche à nous-mêmes, déjà, car on a perdu un match à domicile et un match à élimination directe en plus, donc en rejouant le même adversaire trois jours plus tard forcément qu’il y a un esprit de revanche. »